mardi 27 novembre 2012

Une autre surprise à Rivière-Ouelle!

Contrairement à la semaine dernière, ces derniers jours avaient vraiment l’allure de la fin du mois de novembre! Vendredi soir, la température a chuté et, surtout, les vents se sont levés… de vrais vents de fin d’automne! De toute évidence, nous allions subir les foudres d’Éole durant les deux prochaines journées. Mais, honnêtement, après les belles journées dont nous avons pu profiter durant toute la saison, avons-nous vraiment le droit de nous plaindre…?

La journée de samedi a débuté sous la pluie, ce qui a d’abord retardé puis annulé l’excursion prévue pour l’avant-midi. La fin de semaine commençait bien mal! Nous nous sommes donc contentés de l’après-midi et d’une courte excursion sur les battures, ce qui a grandement réduit le nombre d’espèces rencontrées. À la fin de novembre, les battures du Saint-Laurent dans la région sont souvent complètement désertées par les oiseaux; nos attentes étaient donc plutôt limitées. Mais, d’un autre côté, si nous n’allons pas vérifier quels oiseaux sont encore présents, qui le fera???

Sous un puissant vent du sud-ouest, notre petite promenade sur les battures à La Pocatière samedi le 24 novembre nous aura fourni ces quelques espèces :
  • 1360 Oies des neiges – Une probable Oie de Ross accompagnant ces oies a été vue en vol à deux reprises. Nous savons bien que les chances qu’il s’agisse d’un hybride sont relativement faibles (mais tout de même bien présentes), mais nous avons préféré jouer de prudence et laisser cette petite oie non-identifiée. Dommage, cette date aurait été très tardive pour une Oie de Ross dans ma région!
  • 11 Fuligules milouinans
  • 3 Petits Fuligules – Eux aussi sont plutôt tardifs pour la région.
  • 11 Grands Harles
  • 5 Goélands à bec cerclé
  • 8 Goélands argentés
  • 7 Goélands arctiques
  • 3 Goélands marins
  • 1 Bruant hudsonien
Avouons-le, nous espérions secrètement une Hirondelle à front brun sur les battures, poussée jusqu’ici par les vents doux des jours précédents… Nous n’en avons pas trouvé, mais un oiseau a été aperçu à Québec cette même journée! Nos fantasmes n’étaient donc pas irréalisables!

Pour la journée de dimanche, les vents ont tourné à l’ouest et ont pris encore plus de vigueur, soufflant à 30 km/h avec des rafales dépassant les 40 km, en plus des nombreuses petites chutes de neige qui tombaient sur Charlevoix, tout juste de l’autre côté du fleuve! Il est facile d’imaginer à quoi a pu ressembler notre sortie à Rivière-Ouelle… Mais, finalement, nous nous sommes plutôt bien tirés d’affaire. Bien sûr, c’était glacial au quai, où nous avons passé les premières 150 minutes de notre excursion, mais ça fait partie du jeu. De plus, il faut savoir qu’au quai, la majorité des oiseaux sont vus en vol (sauf les Plongeons catmarins certaines journées et les Macreuses à bec jaune au printemps), ce qui fait que les conditions qui poussent les oiseaux à se déplacer sont très importantes. Le nombre d’oiseaux vus à ce site durant une excursion dépend donc des vents, de la visibilité et d’un tas d’autres phénomènes dont nous cherchons encore à comprendre l’importance. Dimanche, les conditions pour récolter un maximum d’espèces et d’individus étaient plutôt moyennes et nous avons donc terminé la partie maritime de notre promenade avec un résultat… moyen (c’est logique!).
Plus tard, une petite attente près d’une mangeoire a été récompensée par une espèce qui n’est présente que trop rarement dans la région. Il est très inhabituel pour nous de profiter d’un oiseau signalé par un autre observateur mais, cette fois, l’occasion était trop belle. C’est donc avec un grand plaisir que nous avons pu tout juste entrevoir un Tohi à flancs roux très timide!

Dimanche le 25 novembre, nous avons patrouillé Rivière-Ouelle de 6 h 55 à 13 h 45 à la recherche d’oiseaux. Voici ce que nous en avons tiré :
  • 175 Oies des neiges
  • 25 Canards noirs
  • 9 Macreuses à bec jaune
  • 235 Hareldes kakawis
  • 16 Garrots à œil d’or
  • 18 Grands Harles
  • 38 Plongeons catmarins
  • 4 Plongeons huards
  • 1 Cormoran à aigrettes – Visiblement, le cormoran résiste maintenant plus longtemps dans la région en automne que durant les années 1980. Sont-ils simplement plus nombreux, plus résistants ou est-ce encore un effet du réchauffement planétaire?
  • 1 Pygargue à tête blanche – Un bel adulte qui venait sûrement de terminer son repas, à en juger par son gésier visiblement bien rempli.
Pygargue à tête blanche – Rivière-Ouelle – 25 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 1 Buse pattue
  • 20 Goélands à bec cerclé
  • 100 Goélands argentés
  • 11 Goélands arctiques
  • 19 Goélands marins
  • 6 Guillemots à miroir
  • 82 Pigeons bisets
  • 1 Tourterelle triste
  • 2 Pics mineurs
  • 1 Pic chevelu
  • 18 Corneilles d’Amérique
  • 45 Grands Corbeaux – Un groupe de 42 oiseaux a été observé tôt le matin. Ces dernières années, nous avons vu régulièrement de belles quantités de corbeaux près du quai en décembre, laissant supposer qu’un dortoir important existe dans le secteur.
  • 17 Mésanges à tête noire
  • 2 Sittelles à poitrine blanche – Ces deux oiseaux étaient présents à deux mangeoires différentes. Nous avons probablement rencontré plus d’une douzaine de Sittelles à poitrine blanche différentes dans la région depuis le début de l’automne. Comme c’est un nicheur rare autour de La Pocatière, il est facile d’en déduire que ces oiseaux proviennent de l’extérieur de la région.
  • 3 Roitelets à couronne dorée
  • 40 Étourneaux sansonnets
  • 2 Plectrophanes des neiges
  • 1 Tohi à flancs roux – L’oiseau-vedette de la fin de semaine! Ce mâle visite irrégulièrement une mangeoire depuis le 18 novembre. Je ne connais que quatre autres mentions près de La Pocatière (deux en automne, une durant tout un hiver et une en mai); notons particulièrement celle du 4 novembre 1962 à Kamouraska où un mâle avait été capturé.
Tohi à flancs roux – Rivière-Ouelle – 25 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 2 Durbecs des sapins
  • 45 Sizerins flammés
  • 1 Sizerin blanchâtre – Il n’y a encore que très peu de sizerins aux mangeoires, ce qui n’aide en rien à repérer cette espèce!
  • 13 Moineaux domestiques
Les conditions ont peut-être été difficiles pour les observateurs durant cette fin de semaine, mais nous avons déjà hâte à la prochaine pour retourner sur le terrain! Et ce sera alors le début de l’hiver ornithologique, qui arrivera avec ses journées trop courtes et ses doigts gelés!

En attendant, pour ajouter un peu d’exotisme aux journées sombres de la fin de novembre, profitons-en pour jeter un coup d’œil aux parades nuptiales de certains paradisiers de Nouvelle Guinée (cliquez ici)… Je suis toujours surpris de voir que des oiseaux peuvent agir de façon aussi étrange!!!

mardi 20 novembre 2012

Vingt ans plus tard, un autre Aigle royal

Nous venons de traverser une superbe fin de semaine automnale! Des températures avoisinant le point de congélation (légèrement en-dessous la nuit et au-dessus le jour), des vents légers et un ciel pratiquement sans nuage, nous n’aurions pu espérer mieux pour bien explorer notre région à la recherche d’oiseaux. Nous n’avions pas à nous préoccuper des conditions météorologiques qui ont si souvent un impact direct sur les résultats de nos excursions. Les vents, par exemple, peuvent nuire énormément lors des sorties en forêt où il est alors très difficile d’entendre les oiseaux. Mais, cette fois, nous n’avions pas d’excuse et il n’en tenait qu’à nous de repérer tous les oiseaux présents.
Selon les météorologues, les petits vents prévus pour samedi devaient provenir du nord pour ensuite tourner au sud-ouest en après-midi et se poursuivre ainsi jusqu’à dimanche. Comme les vents du nord sont beaucoup plus « payants » que les vents du sud près du fleuve, nous avons bien sûr réservé la journée de samedi pour patrouiller Rivière-Ouelle. Avec de tels vents, même légers, nous pouvons souvent profiter des mouvements d’Eiders à duvet, ces déplacements semblant être grandement motivés par les vents du nord ou du nord-est. Une fois que l’on connaît ce lien entre la migration des eiders et la direction des vents, il suffit pour nous d’être là au bon moment (si seulement c’était aussi facile…)!

C’est ainsi que, samedi le 17 novembre, nous avons sillonné Rivière-Ouelle de 6 h 30 à 11 h 50, ce qui nous a permis de voir 42 espèces. Les trois premières heures ont été consacrées au quai mais, bien entendu, nous avons aussi inspecté les rivages, les champs, les boisés et le village. Voici ce que nous en avons tiré :
  • 900 Oies des neiges – La presque totalité de ces oiseaux étaient en migration vers le sud-ouest.
  • 103 Bernaches du Canada
  • 77 Canards noirs
  • 2 Canards colverts
  • 1 Fuligule milouinan
  • 2 Petits Fuligules
  • 1665 Eiders à duvet – En quittant le quai après trois heures à monter la garde, nous étions plutôt déçus de n’avoir compté qu’une quarantaine d’eiders malgré des conditions de migration idéales. Plus d’une heure plus tard, en arrivant à un autre site offrant une vue sur le fleuve, nous avons vu passer plus de 1600 oiseaux en quelques minutes!!! Cet événement m’a ramené à l’esprit une réflexion que j’avais faite lorsque je recensais les oiseaux de proie migrateurs à Tadoussac : les conditions météorologiques au site de décompte peuvent être parfaites mais, ce qui compte vraiment, ce sont peut-être plus encore celles qui prévalent au point de départ des oiseaux! Samedi matin, les conditions étaient idéales à Rivière-Ouelle, mais comment étaient-elles à Kamouraska ou à Rivière-du-Loup? Si des vents du sud-ouest y soufflaient, les eiders ont pu retarder leur départ! C’est possiblement ce qui s’est produit samedi dernier…
  • 7 Macreuses brunes
  • 15 Macreuses à bec jaune
  • 22 Hareldes kakawis
  • 60 Garrots à œil d’or – Une belle quantité, mais toujours observés en très petits groupes.
  • 1 Harle couronné
  • 15 Grands Harles
  • 46 Harles huppés
  • 1 Gélinotte huppée
  • 126 Plongeons catmarins – En automne, le mois de novembre est typiquement le plus riche en catmarins migrateurs, même si nous sommes encore loin des milliers qui traversent la région en mai!
  • 3 Plongeons huards
  • 2 Grands Hérons
  • 2 Buses pattues
  • 1 Aigle royal – Un adulte, bruyamment houspillé par un Grand Corbeau, volait très haut en bordure du fleuve. L’espèce est très rare dans la région en automne, il est probable que cet oiseau arrivait de Charlevoix après avoir traversé le fleuve, comme l’avaient fait le pygargue et la Buse pattue observés il y a deux semaines. Il ne s’agit que de ma deuxième mention ici en automne, la première ayant été faite le 16 novembre 1992 (il y a 20 ans et un jour!!!), exactement au même site que l'observation de samedi! Les Aigles royaux sont plus réguliers ici au printemps, particulièrement durant les journées de vent du nord-est, lorsqu’ils cherchent un passage étroit où traverser le Saint-Laurent pour aller nicher plus au nord.
  • 11 Bécasseaux violets – Ils sont bien présents cette année, du moins au moment où nous pouvons l’être nous aussi…
Il faut des conditions particulières pour réussir à discerner le violet sur le dos des Bécasseaux violets!
– Rivière-Ouelle – 17 novembre 2012 © Claude Auchu
Bécasseau violet – Rivière-Ouelle – 17 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 40 Goélands à bec cerclé
  • 10 Goélands argentés
  • 7 Goélands arctiques
  • 10 Goélands marins
  • 41 Guillemots à miroir – Une quantité caractéristique pour la région durant la deuxième moitié de novembre.
  • 60 Pigeons bisets
  • 19 Tourterelles tristes
  • 1 Pic mineur
  • 3 Geais bleus
  • 12 Corneilles d’Amérique
  • 8 Grands Corbeaux – Alors qu’un oiseau houspillait l’Aigle royal, son compagnon (les corbeaux vivent en couple toute l’année) tournoyait tout près. Après avoir réussi  à pousser l’aigle hors de leur territoire, les deux corbeaux, surexcités par leur exploit, se sont mis à faire des culbutes et des piqués particulièrement impressionnants. Même à 75 mètres de distance, nous entendions nettement le bruissement de l’air entre leurs plumes!
Grand Corbeau et Aigle royal – Rivière-Ouelle – 17 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 10 Mésanges à tête noire
  • 2 Sittelles à poitrine rousse
  • 200 Étourneaux sansonnets
  • 185 Plectrophanes des neiges
  • 1 Junco ardoisé
  • 1 Durbec des sapins
  • 2 Becs-croisés bifasciés
  • 13 Sizerins flammés
  • 2 Gros-becs errants
  • 6 Moineaux domestiques
Je me suis amusé à comparer l’excursion de samedi avec celle que j’avais effectuée le 16 novembre 1992 à Rivière-Ouelle, la journée où j’avais vu mon premier Aigle royal en automne dans la région. Les espèces aquatiques étaient pratiquement les mêmes il y a 20 ans, avec de petites différences normales dans les quantités observées. Pour les passereaux cependant,  mes données indiquent que les fringillidés (chardonnerets, tarins, etc,) annonçaient que l’hiver 1992-93 allait être nettement plus riche que celui qui nous attend.

Nous avions réservé la journée de dimanche pour une tournée des mangeoires de La Pocatière, comme celles que nous allons faire hebdomadairement jusqu’à l’arrivée du printemps. Il n’y a pas encore de neige à La Pocatière et à peine une trace de glace est visible sur les battures, à la limite de la marée haute. Tout ceci aurait été exceptionnel il y a quelques années à peine mais, avec le réchauffement climatique, l’arrivée tardive de la neige est maintenant la norme. Ces conditions relativement clémentes ne font cependant rien pour pousser les oiseaux près des habitations, ni pour motiver les pocatois à remplir leurs mangeoires. Comme nous le faisons aussi régulièrement durant la saison froide, nous avons jeté un coup d’œil au fleuve à partir d’un site offrant une belle vue d’ensemble sur la région. C’est ce qui nous a permis d’ajouter quelques espèces aquatiques à notre maigre liste d’oiseaux de la journée.

Notre tournée à La Pocatière s’est étirée sur 5 heures ce dimanche 18 novembre, nous donnant finalement 29 espèces :
  • 200 Oies des neiges
  • 32 Canards noirs
  • 61 Canards colverts
  • 120 Eiders à duvet – Encore quelques oiseaux en migration vers le sud-ouest.
  • 1 Buse pattue
  • 1 Faucon émerillon – L’émerillon semble plus régulier qu’à l’habitude cet automne, il s’agit déjà de notre troisième mention en novembre. Il quitte généralement la région vers la mi-octobre et n’est que très rarement observé en hiver. Si le Faucon émerillon ne niche que depuis peu dans les zones urbaines des basses-terres du Saint-Laurent et qu’il y est en nette augmentation, sa population dans la région (où il niche depuis toujours) me semble plutôt stable.
  • 15 Goélands à bec cerclé
  • 20 Goélands argentés
  • 3 Goélands arctiques
  • 8 Goélands marins
  • 23 Pigeons bisets
  • 8 Tourterelles tristes
  • 1 Pic mineur
  • 2 Pics chevelus
  • 8 Geais bleus
  • 10 Corneilles d’Amérique
  • 8 Grands Corbeaux
  • 44 Mésanges à tête noire
  • 5 Sittelles à poitrine rousse – Une quantité presque surprenante pour une fin d’automne sans nourriture sauvage.
  • 2 Sittelles à poitrine blanche
  • 1 Merle d’Amérique
  • 220 Étourneaux sansonnets
  • 1 Jaseur boréal
  • 1 Plectrophane des neiges
  • 6 Durbecs des sapins
  • 1 Bec-croisé bifascié
  • 13 Sizerins flammés
  • 1 Gros-bec errant
  • 22 Moineaux domestiques
Ces dernières semaines, nous avons remarqué que les passereaux réguliers en hiver (jaseurs, durbecs et même sizerins) sont souvent rencontrés un à un. Ce sont pourtant des oiseaux grégaires qu’il est habituellement plus facile de voir en groupe qu’un à la fois. Pour les jaseurs, je suis prêt à accepter que le gros des populations aient déjà traversé la région… les arbres fruitiers pratiquement vides en sont la preuve. Mais pour les durbecs et surtout les sizerins, nous espérons encore les voir arriver un jour!

mardi 13 novembre 2012

Pendant que nos forêts se vident...

Cette année, tous les amateurs d’oiseaux le savent déjà, la production de graines et de fruits sauvages en forêt a été pratiquement nulle. Ces périodes de faibles productions pour les arbres et arbustes se produisent environ tous les deux ans, faisant alterner les bonnes années de production aux années pauvres. Puisque l’hiver 2011-12 avait été très riche en fruits sauvages et en graines de conifères, nous devons donc payer cette année pour les plaisirs vécus l’an dernier! Il faut bien permettre aux arbres de se refaire des forces… Les oiseaux doivent donc quitter le sud du Québec et les régions adjacentes pour trouver ailleurs la nourriture nécessaire pour passer l’hiver.
Les Gros-becs errants et les Becs-croisés bifasciés ont déjà atteint la Virginie et les Tarins des pins sont rendus en Louisiane! Pendant que les Américains savourent nos oiseaux, nous nous préparons à traverser un hiver pauvre qui ne passera probablement pas à l’histoire de façon positive. Et, contrairement à l’an dernier, nos visites en forêt au cours des prochains mois ne se feront pas aux sons des bandes de fringillidés fouillant dans les cônes.
Comme pour tester ces faits, nous avons effectué samedi une sortie avant tout forestière. Les quelques espèces aquatiques que nous avons rencontrées ont été vues presque accidentellement. Les résultats furent probants : les sorties uniquement forestières, et elles sont habituellement la norme en hiver, ne fourniront que très peu d’espèces au cours des prochains mois!
Samedi le 10 novembre, nous avons patrouillé La Pocatière entre 7 h 25 à 11 h 15 pour ne récolter que 23 espèces :
  • 1 Oie des neiges
  • 100 Canards colverts
  • 5 Gélinottes huppées – Parfois, nous pouvons passer des semaines sans lever une seule gélinotte alors qu’à d’autres occasions, comme ce fut le cas samedi, ces poules semblent faire exprès pour croiser notre route.
  • 1 Buse pattue
  • 25 Goélands à bec cerclé
  • 1 Goéland argenté
  • 1 Goéland marin
  • 6 Pigeons bisets
  • 32 Tourterelles tristes
  • 1 Pic mineur
  • 2 Pics chevelus
  • 11 Geais bleus
  • 8 Corneilles d’Amérique
  • 7 Grands Corbeaux – Lorsque le nombre de corbeaux observés commence à ressembler à celui des corneilles, c’est signe que l’hiver est proche!
  • 30 Mésanges à tête noire
  • 2 Sittelles à poitrine rousse
  • 1 Sittelle à poitrine blanche – Bien sûr, celle-là était tout près des habitations et des mangeoires.
  • 12 Étourneaux sansonnets
  • 5 Durbecs des sapins
  • 1 Bec-croisé bifascié
  • 1 Sizerin flammé
  • 2 Gros-becs errants
  • 12 Moineaux domestiques
Pour dimanche, vous devez vous en douter, nous avions réservé la matinée pour une visite à Rivière-Ouelle. Les conditions que l’on allait y rencontrer s’annonçaient douteuses, avec même de fortes possibilités de pluie verglaçante prévues pour l’avant-midi. Nous nous en sommes plutôt bien tirés avec seulement un peu de grésil durant l’excursion. Les petits vents du sud-est n’avaient cependant rien pour pousser les oiseaux à se déplacer, ce qui laissait présager une sortie plutôt tranquille. En plus, la visibilité était moyenne mais, heureusement, les oiseaux circulaient relativement près de la côte.
Contrairement à dimanche dernier, les canards de mer et les autres espèces associées à l’eau salée, bien que présents en petits nombres, semblaient être en pause, attendant peut-être que le vent du nord-ouest se lève. Les mouvements pour la majorité des espèces ressemblaient plus à des allées et venues à la recherche de nourriture qu’à de réels mouvements migratoires comme ce fut le cas la semaine dernière. Vous remarquerez aussi que les macreuses ont été pratiquement absentes. La mi-novembre est pourtant le moment où les Macreuses à bec jaune atteignent habituellement leur sommet d’abondance en automne. Il s’agit encore une fois d’une indication que visiter un site par des vents défavorables influence grandement les résultats d’une excursion.
À Rivière-Ouelle, en ce dimanche 11 novembre, nous avons rencontré 39 espèces, presque toutes aquatiques, entre 6 h 30 et 12 h 10. Voici la liste intégrale des oiseaux observés :
  • 250 Oies des neiges
  • 9 Bernaches du Canada
  • 104 Canards noirs
  • 2 Canards colverts
  • 3 Fuligules milouinans
  • 54 Eiders à duvet – Comme les autres oiseaux, les eiders circulaient en tous sens au lieu de se diriger vers le sud-ouest comme ils le font lors des journées de vrais déplacements.
  • 1 Macreuse brune
  • 240 Hareldes kakawis
  • 21 Garrots à œil d’or
  • 7 Grands Harles
  • 27 Harles huppés
  • 48 Plongeons catmarins
  • 5 Plongeons huards
  • 1 Grèbe jougris
  • 4 Cormorans à aigrettes – Il s’agit d’une date plutôt tardive dans la région pour ces oiseaux frileux. Certaines années, ils quittent dès la mi-octobre.
  • 3 Grands Hérons
  • 1 Buse pattue
  • 1 Faucon émerillon
  • 7 Bécasseaux violets – Lorsque les petites mares près du fleuve commencent à geler en obligeant les limicoles à descendre vers le sud, le costaud Bécasseau violet fait son apparition! Ayant l’habitude de se tenir sur le dernier rocher libéré par la marée, certains réussissent même à hiverner dans l’estuaire!!!
Les Bécasseaux violets doivent continuellement négocier avec la marée montante.
À l'occasion, c'est acceptable...
– Rivière-Ouelle – 11 novembre 2012 © Claude Auchu
À d'autres, c'est plus risqué...!
Bécasseaux violets – Rivière-Ouelle – 11 novembre 2012 © Claude Auchu
Mais, parfois, ils exagèrent!
Bécasseaux violets – Rivière-Ouelle – 11 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 100 Goélands à bec cerclé
  • 30 Goélands argentés
  • 9 Goélands arctiques
  • 30 Goélands marins
  • 20 Guillemots à miroir
  • 70 Pigeons bisets
  • 8 Tourterelles tristes
  • 17 Corneilles d’Amérique
  • 6 Grands Corbeaux
  • 13 Mésanges à tête noire
  • 1 Sittelle à poitrine rousse
  • 5 Roitelets à couronne dorée – Le nombre de roitelets, même s’il ne s’agit que de cinq individus, nous a surpris. Il est probable qu’aucun ne se risquera à hiverner cet hiver, ils devraient même déjà nous avoir tous quitté! Il est intriguant de voir que ce minuscule insectivore n’hiverne dans la région que lors des hivers de forte production de graines et fruits. Il y a sûrement un lien que j’ignore entre le nombre de cônes de conifères et la quantité d’œufs d’araignées disponibles en hiver…!
  • 1 Merle d’Amérique
  • 78 Étourneaux sansonnets
  • 1 Jaseur boréal
  • 5 Plectrophanes des neiges
  • 7 Durbecs des sapins
  • 1 Bec-croisé bifascié
  • 30 Sizerins flammés
  • 13 Moineaux domestiques
Pour se consoler d’avoir perdu nos oiseaux au profit des Américains, il faut se rappeler une chose : l’an dernier, durant la période d’abondance au Québec, nous avions les oiseaux des autres! Si les oiseaux que nous observions l’hiver dernier sont maintenant dans le centre des États-Unis, ils étaient peut-être au Manitoba durant l’hiver 2010-11! C’est une mince consolation, mais c’est la réalité!
En attendant, souhaitons-nous donc un Vanneau huppé d’ici la fin de l’automne! Depuis trois semaines, des représentants de ce gros pluvier européen ont été vus à Terre-Neuve, dans le Maine, au Massachusetts (probablement trois oiseaux différents!), à New York (deux) et au New Jersey. Pour Christiane et moi, le vanneau fait partie des espèces ultimes que nous aimerions bien ajouter à notre liste (sur la liste honorable de préférence!). Les observateurs habitant en Gaspésie et sur la Côte-Nord sont bien sûr les mieux placés pour trouver un vanneau (à preuve, celui dénicher à Sept-Îles il y a deux ans par deux des birders québécois pour qui j’ai le plus de respect). Ceux qui, comme nous, vivent à l’intérieur de la province peuvent-ils tout de même espérer un de ces oiseaux? Peut-être, surtout si certains survivent à l’hiver et remontent vers le nord par l’intérieur des terres au printemps. Le 22 mars 1991, un vanneau a été photographié près d’Albany (New York)! Albany ne se trouve qu’à 300 kilomètres au sud de Montréal… Cette même année, un oiseau a estivé à la frontière du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse où il faisait la cour à un kildir! Il ne nous est donc pas interdit de rêver!

mardi 6 novembre 2012

Le passage des canards de mer

J’ai l’impression que la semaine dernière a été difficile pour la majorité des oiseaux habitant le long de la côte atlantique de l’Amérique du Nord! L’énorme ouragan Sandy qui a frappé la côte est du continent mardi le 30 octobre a interrompu la migration de plusieurs espèces et en a déporté d’autres. Par exemple, pas moins de 58 Labbes pomarins et 3 Océanites cul-blanc ont été observés en Pennsylvanie, à un site pourtant situé à 225 kilomètres de l’océan! Si les océanites ont été transportés à cet endroit par l’ouragan, il est probable que les labbes aient plutôt été bloqués alors qu’ils migraient au-dessus des terres… Qui sait ce qui passe au-dessus de nos têtes durant les migrations!?!
Si, au Québec, nous avons évité les éléments destructeurs de l’ouragan, des vents du nord-est associés à la dépression ont tout de même soufflé avec force de lundi à mercredi. Peu de nos oiseaux semblent avoir été découverts hors de leur aire normale suite à ces intempéries, ce qui est peut-être dû au fait que le tout s’est déroulé en milieu de semaine, alors que les observateurs étaient occupés ailleurs. Chose certaine, si j’en avais eu la chance, c’est en bordure du fleuve que l’on m’aurait retrouvé mercredi et jeudi matin! Mais, les choses étant ce qu’elles sont, j’ai dû attendre à vendredi pour essayer de profiter de ce que ces vents du nord-est ont pu transporter jusqu’ici depuis le golfe Saint-Laurent. C’est donc bien entendu à Rivière-Ouelle qu’allait s’amorcer notre fin de semaine.

Cependant, l’excursion de vendredi matin a débuté au ralenti. Depuis la maison, tout juste avant le lever du jour, le temps était clair et aucune trace de précipitation n’était visible. Mais aussitôt que nous avons mis les pieds à l’extérieur, un petit crachin s’est mis à tomber et des bancs de brouillard ont commencé à recouvrir la ville. Nous avons donc fait notre entrée à Rivière-Ouelle sous la pluie et dans un brouillard à couper au couteau. Ne pouvant rien espérer au quai dans de telles conditions de visibilité (elle était parfois limitée à 30 mètres!), nous avons décidé de commencer par la partie forestière de notre programme. Après de trop longues minutes d’attente, nous nous sommes risqués à sortir de la voiture et à chercher des oiseaux… surtout à l’oreille. Le début de novembre étant ce qu’il est (surtout cette année!), la récolte forestière a été plutôt limitée. Heureusement, le brouillard a commencé à se dissiper et le temps est même devenu particulièrement limpide.
C’est à ce moment qu’une espèce que nous n’avions jamais rencontrée auparavant s’est présentée devant nous! J’imagine que plusieurs seront surpris, mais cette nouvelle espèce à nos listes est un simple Bécassin à long bec!!! Eh non! nous n’avions encore jamais observé cette espèce, pourtant présente annuellement à Montmagny (à 45 minutes de route de La Pocatière) depuis 20 ans!!! Le fait de concentrer nos efforts sur un territoire restreint limite bien sûr nos chances de dénicher des nouveautés avec régularité. Mais, contrairement au Pic à ventre roux trouvé il y a deux semaines, le Bécassin à long bec a fait son apparition directement sur ma liste honorable et j’en suis fier! Nichant le long de la côte arctique de la Sibérie et en Alaska, le Bécassin à long bec se retrouve au Québec à la limite nord-est de son corridor de migration. Il y a à peine 30 ans, il était encore considéré comme un migrateur accidentel. Il atteint notre région plutôt tardivement avec un pic d’abondance en octobre, soit près d’un mois après que le Bécassin roux ait quitté le Québec. Je me souviens d’ailleurs que le 21 octobre 2003, toujours à Rivière-Ouelle, nous avions vu un bécassin en vol sans avoir pu l’identifier. À une telle date, nos chances d’avoir rencontré d’un Bécassin à long bec étaient sûrement bien près de 100%! Mais nous avions préféré être prudents… comme d’habitude!
Après toutes ces émotions, nous nous sommes précipités au quai de Rivière-Ouelle. Sur place, les conditions étaient idéales, si ce n’est des petits vents qui commençaient à souffler du sud-ouest. Les mouvements d’oiseaux étaient plutôt limités et nous avons eu nettement l’impression que tous les oiseaux que l’on voyait posés au large se reposaient après avoir été secoués par les vents durant les jours précédents! Beaucoup de gros troncs d’arbres (branches et racines comprises!) dérivaient devant le quai, montrant à quel point des vents forts du nord-est au moment des grandes marées d’automne peuvent endommager les rivages!

Notre excursion à Rivière-Ouelle, vendredi le 2 novembre, nous aura tout de même fourni 45 espèces, dont :
  • 4000 Oies des neiges
  • 20 Bernaches du Canada
  • 102 Canards noirs
  • 3 Canards pilets
  • 153 Eiders à duvet
  • 43 Macreuses à front blanc
  • 5 Macreuses brunes
  • 155 Macreuses à bec jaune
  • 21 Hareldes kakawis
  • 1 Garrot à œil d’or
  • 4 Grands Harles
  • 40 Plongeons catmarins
  • 3 Plongeons huards
  • 1 Grèbe jougris
  • 1 Océanite cul-blanc – C’est l’espèce que, secrètement, nous espérions voir! Sa présence au large de Rivière-Ouelle semble annuelle d’août à novembre, mais sa détection n’est pas toujours facile… il est tellement petit! Il peut sembler surprenant qu’un oiseau d’apparence si chétive réussisse à survivre aux tempêtes en pleine mer, mais ces oiseaux sont d’une résistance surprenante. En Norvège, dans une colonie située au nord du cercle arctique, les Océanites cul-blanc (qui sont nocturnes au moment de la nidification) doivent attendre que le soleil recommence à se coucher en août pour nicher! Les oisillons quittent donc le nid en décembre!!!
  • 1 Grand Héron
  • 1 Pygargue à tête blanche – Un immature en plumage de première année a été repéré depuis le quai, arrivant directement de Charlevoix. Il est surprenant qu’il se soit risqué à traverser les 15 kilomètres d’eau salée durant un matin brumeux avec des vents du sud-ouest!?!
  • 2 Buses pattues – Une demi-heure après le pygargue, c’est une Buse pattue qui s’est présentée devant le quai après avoir traversé le fleuve. La pattue est reconnue pour ne pas craindre de traverser les grands cours d’eau, contrairement à la majorité des rapaces diurnes.
  • 1 Faucon émerillon
  • 3 Pluviers semipalmés – Trois oiseaux tardifs, à seulement quatre jours de ma date record.
  • 6 Grands Chevaliers
  • 2 Bécasseaux semipalmés – Comme les pluviers, ces oiseaux quittent habituellement la région avant la fin d’octobre.
  • 1 Bécassin à long bec – La vedette de la journée accompagnait les chevaliers et il a heureusement lancé son cri caractéristique à plusieurs reprises. Nous étions probablement les seuls ornithologues au Québec à ne pas avoir cette espèce sur leur liste! Maintenant, voilà, c’est fait! Nous n’avions pas eu de nouveauté depuis notre Tourterelle turque du 29 août 2009, soit 1161 jours! Qui dit pire?
  • 4 Mouettes tridactyles
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 25 Goélands argentés
  • 50 Goélands marins
  • 2 Guillemots à miroir
  • 3 Mésanges à tête brune
  • 1 Troglodyte des forêts
  • 2 Roitelets à couronne dorée
  • 12 Jaseurs boréaux
  • 3 Plectrophanes des neiges
  • 4 Juncos ardoisés
  • 9 Durbecs des sapins
  • 25 Sizerins flammés
  • 2 Tarins des pins
Cette journée, bien que satisfaisante grâce au bécassin, nous a laissé un arrière-goût d’inachevé. Les prévisions météorologiques pour les deux journées suivantes allaient peut-être nous permettre de nous reprendre.

Samedi matin, le vent étant léger, nous sommes allés patrouiller les battures du fleuve à La Pocatière, suivi d’une tournée dans les routes de campagne. Comme c’est souvent le cas tôt le matin en novembre, il faisait très sombre à l’extérieur et identifier visuellement les premiers passereaux rencontrés nous a même donné quelques difficultés. Lorsque le temps est devenu plus lumineux, des groupes de macreuses circulant au large des battures étaient visibles, mais malheureusement trop loin pour être identifiées.

Ce samedi 3 novembre, nous n’avons croisé que 30 espèces durant les 4 h 45 de notre promenade à La Pocatière. Voici les principales :
  • 8200 Oies des neiges – Durant tout l’avant-midi, un bon mouvement vers le sud-ouest a été noté chez les Oies des neiges.
  • 16 Bernaches du Canada
  • 90 Canards noirs
  • 7 Canards colverts
  • 2 Grands Hérons
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 1 Buse pattue
  • 65 Tourterelles tristes – Un groupe de plus de 60 oiseaux se nourrissaient dans un champ!
  • 1 Pic chevelu
  • 1 Grand Pic
  • 13 Geais bleus
  • 23 Alouettes hausse-col
  • 28 Mésanges à tête noire
  • 1 Roitelet à couronne dorée – Il était caché parmi des Roseaux communs sur les battures, très loin de tout conifère!
  • 75 Jaseurs boréaux
  • 10 Bruants hudsoniens
  • 6 Juncos ardoisés
  • 11 Durbecs des sapins
  • 9 Sizerins flammés
  • 12 Tarins des pins
  • 13 Moineaux domestiques
Le souvenir des macreuses se déplaçant au large des battures samedi matin nous est resté en tête. En plus, on annonçait de bons vents du nord-ouest pour dimanche, ce qui allait sûrement convaincre les derniers migrateurs de descendre vers le sud. La tentation était trop forte, nous avons décidé de retourner à Rivière-Ouelle, en espérant un meilleur passage de canards de mer (macreuses, eiders, hareldes…) que vendredi.
C’est avec fébrilité que nous nous sommes levés dimanche matin, comme si quelque chose nous annonçait une belle journée. Effectivement, elle fut frisquette, mais belle! Comme nous l’espérions, de belles troupes de canards de mer ont circulé vers le sud-ouest durant tout l’avant-midi (et probablement aussi en après-midi, après notre départ!) et nous en avons bien profité!

Dimanche le 4 novembre, nous avons exploré Rivière-Ouelle de 6 h 20 à 12 h 20 (dont 3 h 30 à résister au vent au quai!), ce qui nous a permis de trouver 45 espèces, telles :
  • 1000 Oies des neiges – Il y avait beaucoup moins d’oies que ces dernières semaines. Gageons que celles vues survolant La Pocatière la veille ont emmené avec elles les oiseaux de Rivière-Ouelle!
  • 51 Bernaches du Canada
  • 85 Canards noirs
  • 2 Canards pilets
  • 2 Sarcelles d’hiver
  • 66 Fuligules milouinans
  • 235 Eiders à duvet
Eiders à duvet – Rivière-Ouelle – 4 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 1295 Macreuses à front blanc – Il s’agit du plus grand nombre que j’ai rencontré dans ma région!
  • 71 Macreuses brunes
  • 255 Macreuses à bec jaune
  • 2700 Hareldes kakawis – De longs rubans de ces superbes canards ondulaient en passant devant le quai. Plusieurs groupes contenaient plus de 150 oiseaux, le dernier noté avant notre départ comptait même 450 individus! De toute beauté!
Hareldes kakawis – Rivière-Ouelle – 4 novembre 2012 © Claude Auchu
Notez le Manoir Richelieu à l'arrière-plan!
Hareldes kakawis – Rivière-Ouelle – 4 novembre 2012 © Claude Auchu
Hareldes kakawis – Rivière-Ouelle – 4 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 7 Petits Garrots
  • 43 Garrots à œil d’or
  • 3 Grands Harles
  • 41 Harles huppés
  • 150 Plongeons catmarins – Il ne s’agit pas d’une approximation, ces 150 oiseaux ont été comptés un à un, la majorité en vol vers le nord-est.
  • 6 Plongeons huards
  • 6 Grèbes jougris
  • 2 Cormorans à aigrettes
  • 1 Grand Héron
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 1 Buse pattue
  • 6 Grands Chevaliers
  • 16 Bécasseaux violets – Douze oiseaux sont venus se poser parmi les pierres bordant le quai.
Bécasseau violet – Rivière-Ouelle – 4 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 3 Bécasseaux variables
  • 1 Bécassin à long bec – Notre nouveauté de vendredi était toujours dans le même secteur. Cette fois, nous avons eu le loisir de voir plus en détail ce juvénile en mue très avancée. Tout comme vendredi, il nous a laissé entendre son « kik » caractéristique.
À remarquer son bec très court (tout étant relatif), qui indiquerait un mâle.
Bécassin à long bec – Rivière-Ouelle – 4 novembre 2012 © Claude Auchu
  • 3 Mouettes tridactyles
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 50 Goélands argentés
  • 75 Goélands marins
  • 6 Guillemots à miroir
  • 1 Pipit d’Amérique
  • 2 Juncos ardoisés
  • 16 Durbecs des sapins
  • 2 Becs-croisés bifasciés
  • 52 Sizerins flammés
  • 1 Tarin des pins
  • 7 Moineaux domestiques
Dans mes archives, la journée de dimanche passera à l’histoire pour le nombre et la variété de canards de mer observés. Je me demande toujours jusqu’où peuvent bien se rendre les kakawis et les macreuses à l’ouest de Rivière-Ouelle. Ils font probablement comme les eiders et finissent par s’envoler au-dessus des terres vers la côte atlantique. Mais à partir d’où?