mardi 28 avril 2015

Plongeons catmarins, Goélands bruns et Ibis falcinelle

Nous avons encore connu une fin de semaine plutôt étrange, due en grande partie à la météo. Neige, pluie, vents forts, température sous les normales, nous avons pratiquement tout vu sauf du beau temps! Heureusement, à la fin du mois d’avril, les oiseaux sont déjà assez nombreux pour nous faire oublier partiellement ces inconvénients, en autant que l’on réussisse à garder les instruments optiques au sec!

Samedi matin, surprise! Il y avait de la neige fraîche au sol! Dans la ville, elle est vite disparue, mais les champs et les boisés au sud de la ville étaient encore tout blancs lors de notre passage en milieu d’avant-midi. Il est toujours intéressant de voir nos oiseaux réagir à de telles circonstances en se rassemblant autour des mangeoires ou des flaques d’eau dans les champs. Les espèces migratrices déjà présentes dans la région hivernent dans la moitié nord des États-Unis et savent négocier avec les chutes de neige, en autant qu’elles ne se prolongent pas.

Malgré une température très moyenne, nous avons réussi à récolter 54 espèces lors de notre excursion à La Pocatière, samedi le 25 avril entre 8 h 00 et 12 h 45. En voici une liste partielle :
  • 9 Bernaches cravants
  • 6 Fuligules milouinans
  • 3 Petits Fuligules
  • 2 Grands Hérons
  • 15 Urubus à tête rouge
  • 3 Busards Saint-Martin
  • 3 Éperviers bruns
  • 5 Buses à queue rousse
  • 5 Buses pattues
  • 2 Pluviers kildirs
  • 2 Bécassines de Wilson – Ces deux bécassines avaient l’air bien piteux, coincées entre la neige et une flaque d’eau dans un champ. Les deux kildirs tout près d’elles ne semblaient pas plus heureux.
  • 75 Goélands à bec cerclé
  • 14 Goélands argentés
  • 1 Goéland arctique – Notre premier Goéland arctique depuis le 21 mars et seulement notre deuxième depuis la mi-février. Nous avions connu un tel creux durant la même période l’an dernier. Il semble bien que les quelques oiseaux qui étaient présents dans la région au début de l’hiver nous aient quitté pour des sites plus favorables et que ce sont maintenant les individus qui ont hiverné plus au sud qui nous visitent.
  • 1 Goéland brun – Un adulte en vol le long des battures.
  • 7 Goélands marins
  • 4 Pics mineurs – Trois de ces pics étaient posés au sol sous une mangeoire, moins d’un mètre sous deux Pics chevelus mâles qui se narguaient sur le tronc d’un arbre.
  • 1 Pic flamboyant
  • 1 Faucon émerillon
  • 5 Geais bleus
  • 150 Corneilles d’Amérique
  • 32 Plectrophanes des neiges
  • 2 Bruants hudsoniens
  • 1 Bruant familier
  • 7 Bruants chanteurs
  • 27 Juncos ardoisés
  • 1 Sturnelle des prés – La sturnelle s’est envolée d’un champ enneigé pour se percher dans un arbuste. Ses dessous nous ont paru encore plus jaune qu’à l’habitude! Dommage que cette espèce champêtre soit presque disparue de la région.
  • 45 Quiscales bronzés
  • 15 Roselins pourprés
  • 1 Sizerin flammé
  • 24 Tarins des pins
  • 1 Chardonneret jaune
  • 35 Gros-becs errants

Dimanche matin, il était décidé que nous allions à Rivière-Ouelle, peu importe la température. Comme samedi matin, la pluie a retardé notre départ de deux heures et une bruine nous a accompagnés durant une bonne partie de l’avant-midi. Par contre, les vents étaient presque nuls et nous étions relativement confortables au bout du quai où l’excellente visibilité compensait très bien le manque de luminosité. À notre arrivée, le fleuve très calme était littéralement couvert de Plongeons catmarins, souvent en petites troupes très denses. Il était d’ailleurs parfois possible d’entendre leurs longs miaulements lorsqu’ils se chamaillaient. Les averses ont finalement cessé en deuxième moitié d’avant-midi, mais des vents costauds du nord-est, dépassant les 40 km/h, ont commencé à souffler. Nous en avons profité pour visiter les sites plus abrités de la municipalité avant de retourner au quai vers midi où un beau passage de Fous de Bassan était en cours.

Cette autre visite à Rivière-Ouelle s’est déroulée le dimanche 26 avril entre 7 h 15 et 14 h 10 et nous aura donné 59 espèces. En voici un large échantillon :
  • 300 Oies des neiges
  • 30 Bernaches cravants

Bernaches cravants (Brant – Branta bernicla)
Rivière-Ouelle – 26 avril 2015 © Christiane Girard
  • 1 Bernache de Hutchins
  • 600 Bernaches du Canada
  • 43 Canards noirs
  • 8 Canards colverts
  • 13 Canards pilets
  • 21 Sarcelles d’hiver
  • 12 Fuligules à collier
  • 3 Fuligules milouinans
  • 4 Petits Fuligules
  • 12 Macreuses à front blanc
  • 1500 Macreuses à bec jaune
  • 8 Garrots à œil d’or
  • 30 Grands Harles
  • 24 Harles huppés
  • 2 Gélinottes huppées
  • 1977 Plongeons catmarins – La majorité de ces oiseaux qui dérivaient doucement avec la marée montante ont été comptés un à un par Christiane, en plus d’un groupe dispersé de 200 autres qui volaient vers l’ouest. Par prudence, ceux vus en vol lors de notre deuxième passage au quai n’ont pas été ajoutés bien qu’ils représentaient sûrement de nouveaux oiseaux. De telles quantités ne surprennent plus à Rivière-Ouelle, mais il est toujours aussi excitant d’en être témoin!
  • 1 Grèbe à bec bigarré
  • 69 Fous de Bassan – Au début de l’excursion, quelques oiseaux patrouillant le large dans un sens ou dans l’autre ont été notés, mais c’est lorsque le vent soufflait en rafale à notre deuxième passage au quai que ces 69 individus ont été comptés. À ce moment, les fous volaient bien sûr vers le nord-est, face au vent.
  • 110 Cormorans à aigrettes
  • 5 Grands Hérons
  • 1 Ibis falcinelle – Un des deux oiseaux trouvés la semaine dernière était encore présent au même endroit. Samedi matin, les deux avaient été notés par d’autres observateurs en bordure d’un étang situé 3,5 kilomètres plus loin.
  • 9 Urubus à tête rouge – Il est surprenant de penser que la présence d’un seul urubu dans la région provoquait encore une commotion il y a moins de 25 ans! La première mention régionale remonte au 12 juin 1978, à Saint-Alexandre.
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 2 Petits Pingouins – Ils se laissent désirer ce printemps, un peu comme la chaleur…
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 40 Goélands argentés
  • 4 Goélands arctiques
  • 12 Goélands bruns – Même s’il n’a pas réussi l’exploit de s’implanter dans la région de manière aussi spectaculaire que l’urubu, le Goéland brun ne mérite plus d’être inscrit en rouge dans mes notes. Dimanche, après avoir observé trois immatures posés sur une pointe rocheuse près du quai, nous avons eu la surprise de trouver neuf individus ensemble dans un champ en compagnie d’autres goélands (ce qui nous donne un immature en plumage de 2e année, quatre de 3e année et sept adultes pour la journée)! Le printemps dernier, nous en avions également observé 12 au cours d’une même excursion, mais à un moment de l’année où les goélands commencent à se rassembler en vue du fraie du Capelan. L’espèce avait été observée pour une première fois dans la région le 17 mai 1983, à Rivière-Ouelle.

Pour satisfaire les sceptiques, voici les neuf Goélands bruns!
Goélands bruns (Lesser Black-backed Gull – Larus fuscus), Goélands à bec cerclé (Ring-billed Gull – 
L. delawarensis), Goélands argentés (Herring Gull – L. argentatus) et Goéland marin (Great Black-backed Gull – L. marinus)
Rivière-Ouelle – 26 avril 2015 © Claude Auchu 
  • 25 Goélands marins
  • 1 Crécerelle d’Amérique
  • 1 Faucon émerillon
  • 3 Geais bleus
  • 2 Grimpereaux bruns

Grimpereau brun (Brown Creeper – Certhia americana)
Rivière-Ouelle – 26 avril 2015 © Claude Auchu
  • 4 Roitelets à couronne dorée
  • 1 Pipit d’Amérique – Plutôt hâtif pour la région!
  • 60 Plectrophanes des neiges – Eux, par contre, ne semblent pas pressés de quitter pour le nord.
  • 3 Bruants hudsoniens
  • 2 Bruants des prés
  • 15 Bruants chanteurs
  • 3 Bruants à gorge blanche
  • 115 Juncos ardoisés
  • 45 Carouges à épaulettes
  • 225 Quiscales bronzés
  • 2 Vachers à tête brune
  • 1 Sizerin flammé
  • 8 Tarins des pins

Malgré une température qui incitait plutôt à rester au lit (!), nous avons réussi à tirer 71 espèces de cette fin de semaine, un total que je considère comme respectable. Avec la température peu collaboratrice de ce printemps, nous n’avons pas encore réussi à faire une sortie en milieu forestier digne de ce nom. Nous avons encore bien des oiseaux à rencontrer avant l’arrivée des vrais insectivores, à partir du 10 mai. Le printemps 2015 aura été bien court…!

mardi 21 avril 2015

Attention: traverse de buses!

Ce fut la fin de semaine que nous attendions depuis longtemps! Une température de saison, des vents faibles (!), du soleil et des oiseaux! Nous avons enfin pu passer de longues heures à l’extérieur à explorer nos sites favoris dans la région. Ces deux journées se sont terminées avec plusieurs nouvelles espèces sur notre liste annuelle et des quantités intéressantes de Plongeons catmarins, une migration surprenante de Buses à queue rousse, des comportements nuptiaux chez le Grand Pic et la Corneille d’Amérique et des joues bien rougies pour Christiane! En plus, pour ajouter un peu plus au plaisir, nous avons trouvé une espèce exceptionnelle pour notre région.

Samedi, notre excursion a débuté sur les rivages du Saint-Laurent à La Pocatière où un bel assortiment d’oiseaux aquatiques était sur place. Par la suite, nous nous sommes dirigés en forêt où, malgré le petit nombre d’espèces, l’ambiance était très printanière. Sur place, nous avons rapidement remarqué que les petits vents avaient une nette tendance nord-est, produisant ainsi des conditions idéales pour la migration des oiseaux de proie dans notre région. En fin d’avant-midi, nous nous sommes donc postés sur un promontoire à scruter le ciel à la recherche de rapaces (et ils étaient hauts!). Comme toujours, Christiane s’est fait un plaisir de maintenir à jour le total d’individus pour chacune des espèces observées.

Samedi le 18 avril, nous avons sillonné La Pocatière de 6 h 00 à 13 h 30 pour réussir à accumuler un total de 54 espèces, parmi lesquelles :
  • 1890 Oies des neiges
  • 95 Bernaches du Canada
  • 4 Canards d’Amérique
  • 107 Canards noirs
  • 30 Canards colverts
  • 26 Canards pilets
  • 18 Sarcelles d’hiver
  • 5 Fuligules à collier
  • 4 Petits Fuligules
  • 18 Garrots à œil d’or
  • 13 Grands Harles
  • 1 Harle huppé
  • 2 Plongeons catmarins – Lors des journées avec une visibilité aussi limpide que samedi, il arrive parfois que des catmarins circulant très loin au large soient repérés à partir du fond de la baie de Sainte-Anne, à La Pocatière.
  • 6 Grands Hérons
  • 24 Urubus à tête rouge – Circulant en tous sens, ces oiseaux ne sont pas faciles à compter avec précision. Si certains individus étaient nettement en migration, d’autres au contraire semblaient plutôt suivre un itinéraire qui les ramenaient encore et encore vers nous.
  • 7 Busards Saint-Martin
  • 6 Éperviers bruns
  • 20 Buses à queue rousse
  • 4 Buses pattues
  • 2 Pluviers kildirs
  • 1 Bécassine de Wilson
  • 4 Pics maculés
  • 3 Pics mineurs
  • 1 Pic chevelu
  • 1 Pic flamboyant
  • 2 Grands Pics – Un mâle occupait discrètement une vieille cavité creusée il y a quelques années (il n’y avait aucun copeau récent au pied de l’arbre). Un autre oiseau criait tout près. Il y a deux ans, nous avions trouvé un couple creusant un trou dans un peuplier que le vent a finalement brisé à la hauteur de la cavité.

Grand Pic (Pileated Woodpecker – Dryocopus pileatus)
La Pocatière – 18 avril 2015 © Claude Auchu
  • 2 Crécerelles d’Amérique
  • 1 Faucon émerillon
  • 1 Moucherolle phébi – Les phébis sont arrivés dans la région en bon nombre durant la semaine!
  • 95 Corneilles d’Amérique
  • 9 Grands Corbeaux
  • 2 Alouettes hausse-col
  • 72 Merles d’Amérique
  • 170 Plectrophanes des neiges – Plusieurs petits groupes étaient encore bien répartis sur le territoire.

Plectrophane des neiges (Snow Bunting – Plectrophenax nivalis)
La Pocatière – 18 avril 2015 © Claude Auchu 
  • 29 Bruants chanteurs
  • 5 Juncos ardoisés
  • 27 Carouges à épaulettes
  • 32 Quiscales bronzés
  • 1 Roselin familier – Toujours rare dans la région, ces oiseaux sont presque toujours observés près d’une mangeoire. C’était moins le cas il y a 25 ans lorsque l’espèce a commencé à fréquenter notre territoire.
  • 2 Roselins pourprés
  • 15 Tarins des pins
  • 2 Gros-becs errants

Bien sûr, notre journée de dimanche était réservée pour une sortie à Rivière-Ouelle. À la mi-avril, il faut être prêt à tout à cet endroit et c’est à peu près ce que nous avons rencontré! Déjà, notre séjour de plus de quatre heures au quai aurait comblé n’importe qui. Mais ça ne faisait que commencer! Au moment de quitter le quai, nous avons remarqué une Buse à queue rousse qui s’élançait au-dessus du fleuve en direction de la rive nord. À l’intérieur des quelques minutes qui ont suivies, nous avons trouvé plusieurs autres oiseaux de proie, ce qui nous a rappelé avec fébrilité notre excursion du 4 mai 2013. Nous avons alors décidé de prolonger notre séjour au quai, mais en regardant vers l’intérieur des terres plutôt que le large, afin de vérifier si certains de ces rapaces allaient se risquer à traverser le fleuve.
Les oiseaux n’ont pas perdu de temps avant de répondre à notre question! Des petits groupes de Buses à queue rousse, parfois accompagnés d’Éperviers bruns, de Buses pattues ou d’Urubus à tête rouge, arrivaient d’un peu partout, prenaient de l’altitude et, après quelques hésitations, s’élançaient au-dessus du fleuve en route pour Charlevoix! En 2 h 30, nous avons vu près d’une centaine d’oiseaux de proie partir ainsi vers la rive nord du fleuve. Le Saint-Laurent est large d’environ 14 kilomètres à la hauteur de Rivière-Ouelle, un obstacle de taille pour les rapaces qui évitent habituellement de franchir les cours d’eau importants. En aval, la traversée du fleuve serait pour eux légèrement plus courte à partir de Rivière-du-Loup, en se servant de l’île aux Lièvres comme escale. En amont de Rivière-Ouelle, il faut se rendre jusqu’à L’Islet où c’est l’île aux Oies, cette fois, qui pourrait servir de halte au milieu du fleuve. On peut cependant se demander si les ascendances thermiques que recherchent les oiseaux de proie pour prendre de l’altitude réussissent à se former sur ces îles relativement étroites?!?
C’est donc la tête pleine de questions que nous avons finalement quitté le quai vers 13 h 45 pour tomber un peu plus loin sur deux Ibis falcinelles! Vraiment, à bien des niveaux, cette journée ressemblait beaucoup au 4 mai 2013!!!

Durant cette journée mémorable du dimanche 19 avril, nous avons exploré Rivière-Ouelle entre 5 h 20 et 14 h 40 pour en revenir avec 60 espèces. En voici un large échantillon :
  • 64 Bernaches cravants

Bernaches cravants (Brant – Branta bernicla)
Rivière-Ouelle – 19 avril 2015 © Claude Auchu
  • 142 Bernaches du Canada
  • 2 Canards branchus
  • 34 Canards noirs
  • 21 Canards colverts
  • 50 Canards pilets
  • 2 Sarcelles d’hiver
  • 2 Fuligules à collier
  • 6 Eiders à duvet
  • 133 Macreuses à front blanc
  • 6 Macreuses brunes
  • 3000 Macreuses à bec jaune

Macreuse à bec jaune (Black Scoter – Melanitta americana)
Rivière-Ouelle – 19 avril 2015 © Claude Auchu
Macreuse à bec jaune (Black Scoter – Melanitta americana)
Rivière-Ouelle – 19 avril 2015 © Claude Auchu
  • 1 Harelde kakawi
  • 38 Garrots à œil d’or
  • 3 Garrots d’Islande
  • 13 Grands Harles
  • 99 Harles huppés
  • 1 Gélinotte huppée
  • 592 Plongeons catmarins – Fait rare, les catmarins se déplaçaient autant vers le nord-est que vers le sud-ouest. Sauf pour les oiseaux posés à l’eau et déportés par la marée, nous n’avons pas de raison de croire que ce sont les mêmes oiseaux qui revenaient sur leurs pas.
  • 20 Fous de Bassan
  • 312 Cormorans à aigrettes
  • 4 Grands Hérons
  • 2 Ibis falcinelles – Ces deux oiseaux très farouches pataugeaient dans une large flaque d’eau en bordure de la rivière. Ce n’est que la troisième mention de cette espèce dans la région de Kamouraska-L’Islet.

Ibis falcinelles (Glossy Ibis – Plegadis falcinellus)
Rivière-Ouelle – 19 avril 2015 © Claude Auchu
  • 14 Urubus à tête rouge
  • 1 Pygargue à tête blanche – Cet immature en plumage de 1ère année ne faisait pas partie de oiseaux de proie prêts à traverser le fleuve; il semblait plus intéressé par les canards et les goélands…
  • 2 Busards Saint-Martin
  • 4 Éperviers bruns
  • 103 Buses à queue rousse – La majorité de ces oiseaux se sont élancés vers le large en groupe allant jusqu’à 15 individus.
  • 2 Buses pattues
  • 1 Pluvier kildir
  • 6 Petits Pingouins
  • 2 Guillemots à miroir
  • 1 Mouette tridactyle
  • 300 Goélands à bec cerclé
  • 30 Goélands argentés
  • 4 Goélands bruns – Ces quatre adultes (1+1+2) se déplaçaient vers l’est au large du quai. Ce n’est pas la première fois que nous voyons cette espèce en migration printanière à partir du quai.
  • 60 Goélands marins
  • 3 Pics flamboyants
  • 1 Faucon pèlerin
  • 77 Corneilles d’Amérique – Deux oiseaux copulaient au sol dans un champ! De mémoire, c’est probablement la première fois que nous sommes témoins d’un accouplement de cette espèce pourtant commune.
  • 2 Grimpereaux bruns
  • 5 Roitelets à couronne dorée
  • 1 Plectrophane lapon
  • 9 Plectrophanes des neiges

Après une excursion fructueuse de 7 h 30 samedi et une autre de 9 h 20 dimanche, nous ne pouvons qu’être satisfaits de cette fin de semaine hors de l’ordinaire! De telles journées se terminent souvent avec de nouvelles questions qui vont nous accompagner durant les prochaines sorties. Comme il y a deux ans, c’est la possibilité que le secteur du quai de Rivière-Ouelle soit un point de départ majeur vers la rive nord pour les oiseaux de proie qui meublera nos conversations. Puisqu’il semble maintenant confirmé que c’est le cas, il reste à savoir lors de quelles conditions météorologiques ces oiseaux utilisent l’endroit comme tremplin vers Charlevoix. Comme si nos sorties à Rivière-Ouelle n’étaient pas déjà assez bien remplies…!

mardi 14 avril 2015

Beaucoup de vent, mais peu d'oiseaux

Nous avons enfin connu quelques belles journées ensoleillées la semaine dernière. Ont-elles été suffisantes pour faire fondre la neige et la glace au sud de la région qui semblent empêcher les oiseaux de se rendre jusqu’à nous en grande quantité? En effet, si plusieurs espèces finissent par atteindre la région, il est très évident que le gros des populations reste encore à venir, même chez les quiscales, carouges et cie qui devraient être sur place en grand nombre. Nous espérions bien que cette fin de semaine avec des températures de saison allait répondre à nos questions! Mais il restait les vents…
…Parce que, oui, la fin de semaine a été particulièrement venteuse! Étant natif de La Pocatière, je suis relativement habitué à ces vents persistants qui balaient régulièrement ma région. Mais, malgré cela, ils réussissent encore à me surprendre et ce fut le cas ces derniers jours, samedi en particulier. Puisque nous n’avons que deux journées par semaine à consacrer aux oiseaux, les vents annoncés n’ont pas réussi à nous arrêter. Ils nous ont tout de même ralentis! Il était en effet très difficile d’observer en terrain ouvert où l’on peinait à se tenir debout et c’était pratiquement impossible d’être vraiment efficace en forêt avec le craquement des arbres. Nos sorties ont été plus courtes et moins fructueuses que prévues puisque les oiseaux aussi ont été affectés par ces vents.

Samedi matin, nous nous étions donnés comme mission de visiter les battures du Saint-Laurent à La Pocatière. Durant notre sortie, les vents ont soufflé du sud-ouest à plus de 50 km/h avec des rafales atteignant les 80 km/h! Heureusement, le kiosque d’informations touristiques était bien placé (et assez solide) pour nous servir d’abri. Tout comme nous, les oiseaux essayaient de négocier avec ce contretemps et très peu se risquaient à voler sur de grandes distances. Même les rares oiseaux qui se déplaçaient vers le nord-est, donc avec le vent dans le dos, avaient de la difficulté à contrôler leur vol, comme si le vent soufflait plus fort qu’ils ne pouvaient voler. La majorité des quelques canards observés se contentaient de longer le rivage face au vent.
Après deux heures sur place, nous avons fait une visite des meilleures mangeoires disséminées autour de la ville pour constater que même les oiseaux forestiers avaient dû trouver refuge ailleurs.

Nous avons terminé notre sortie avec 28 espèces, rencontrées à La Pocatière entre 7 h 00 et 10 h 30 le samedi 11 avril:
  • 2 Bernaches cravants
  • 4 Bernaches du Canada
  • 1 Canard d’Amérique
  • 13 Canards noirs
  • 11 Canards colverts
  • 13 Canards pilets
  • 5 Sarcelles d’hiver
  • 2 Fuligules à collier
  • 5 Grands Harles
  • 4 Urubus à tête rouge
  • 2 Busards Saint-Martin – Un individu planant relativement haut en direction nord-est le long du rivage était le seul oiseau qui semblait se moquer des vents.
  • 50 Goélands à bec cerclé
  • 1 Goéland argenté
  • 3 Goélands marins
  • 6 Pigeons bisets
  • 1 Pic chevelu
  • 63 Corneilles d’Amérique
  • 2 Grands Corbeaux
  • 4 Mésanges à tête noire
  • 1 Merle d’Amérique
  • 30 Étourneaux sansonnets
  • 5 Carouges à épaulettes
  • 20 Quiscales bronzés
  • 13 Vachers à tête brune
  • 1 Durbec des sapins
  • 4 Roselins pourprés
  • 5 Tarins des pins
  • 1 Moineau domestique

Après les vents de samedi, ceux de dimanche soufflant à « seulement » 30 km/h nous ont presque fait plaisir. Encore une fois, les déplacements de canards n’ont pas été à la mesure de ce qu’un 12 avril peut offrir, mais les Plongeons catmarins ont réussi à faire belle figure au quai de Rivière-Ouelle. C’est tout de même surprenant de constater à quel point nous oublions les désagréments comme le vent lorsqu’il y a des oiseaux à regarder!

Dimanche le 12 avril, nous avons exploré Rivière-Ouelle entre 5 h 45 et 11 h 20 pour en revenir avec ces 36 espèces :
  • 1 Oie des neiges
  • 16 Bernaches cravants
  • 61 Bernaches du Canada
  • 7 Canards noirs
  • 11 Canards colverts
  • 22 Canards pilets
  • 1 Sarcelle d’hiver
  • 1 Fuligule milouinan
  • 2 Petits Fuligules – Un couple de Petits Fuligules plutôt hâtif accompagnait des Bernaches cravants à l’eau devant le quai. Les fuligules, habitués des étangs d’eau douce, devaient sûrement trouver les vagues très profondes!
  • 100 Macreuses à bec jaune
  • 2 Hareldes kakawis
  • 2 Petits Garrots
  • 12 Garrots à œil d’or
  • 7 Grands Harles
  • 13 Harles huppés
  • 233 Plongeons catmarins – Il s’agit d’une excellente quantité pour la date, surtout avec le printemps tardif que nous connaissons. Tous ces oiseaux se dirigeaient vers le sud-ouest en petits groupes lâches de moins de 15 individus.
  • 2 Petits Pingouins
  • 4 Mouettes tridactyles – Cette espèce de l’estuaire et du golfe a réussi à atteindre la région malgré les vents contraires des derniers jours. Il est vrai qu’elle niche maintenant dans les îles de Kamouraska, à quelques kilomètres seulement à l’est du quai de Rivière-Ouelle.
  • 150 Goélands à bec cerclé
  • 2 Goélands argentés
  • 25 Goélands marins
  • 4 Pigeons bisets
  • 7 Tourterelles tristes
  • 53 Corneilles d’Amérique – Malgré le vent qui les déportait d’un côté et de l’autre, quelques corneilles se sont encore élancées vers le large à partir du quai.
  • 4 Grands Corbeaux
  • 5 Mésanges à tête noire
  • 2 Sittelles à poitrine rousse
  • 1 Merle d’Amérique
  • 100 Étourneaux sansonnets
  • 1 Plectrophane des neiges
  • 17 Carouges à épaulettes
  • 45 Quiscales bronzés

Un oiseau « noir »!
Quiscale bronzé (Common Grackle – Quiscalus quiscula)
Rivière-Ouelle – 12 avril 2015 © Claude Auchu 
Quiscale bronzé (Common Grackle – Quiscalus quiscula)
Rivière-Ouelle – 12 avril 2015 © Claude Auchu 
  • 10 Vachers à tête brune
  • 18 Sizerins flammés – Tout comme les corneilles, ces sizerins semblaient bien décidés à traverser le fleuve!
  • 9 Tarins des pins
  • 2 Moineaux domestiques

À partir du quai de Rivière-Ouelle, nous avons parfois le temps de remarquer des choses surprenantes. Dimanche matin, grâce à une visibilité excellente et nos bons vieux Kowa, nous avons réussi à repérer et identifier une dizaine de Cerfs de Virginie présents dans un champ près de Saint-Irénée, sur la rive nord du fleuve, à plus de 15 kilomètres de nous! Qui dit mieux???

Nous avons raté plusieurs espèces durant notre fin de semaine. Notre visite à Rivière-Ouelle dimanche ne nous a même pas permis de voir un seul Cormoran à aigrettes ou un Eider à duvet. Chez les passereaux, pas moyen de trouver un seul Bruant chanteur durant ces deux jours! Pourtant, lundi matin, en parcourant à vélo le petit kilomètre qui nous sépare de notre lieu de travail, nous avons compté sept Bruants chanteurs! Sont-ils vraiment tous arrivés durant la nuit de dimanche à lundi ou est-ce le vent qui les rendait introuvables?!?

mardi 7 avril 2015

Nos deux premiers Plongeons catmarins

Voici enfin la fin de semaine de Pâques! À chaque printemps, nous la dédions aux canards en inspectant minutieusement nos sites favoris, en particulier le quai de Rivière-Ouelle et les battures du fleuve à La Pocatière. Puisque la date de la fête de Pâques tombe quelque part entre le 22 mars et le 25 avril, les espèces et les quantités d’oiseaux observées varient énormément. Certaines années, nous réussissons à ne voir que quelques dizaines de Macreuses à bec jaune alors qu’à d’autres, nous pouvons en voir plus d’un millier! Et cette année? Avant même l’arrivée de la fin de semaine, nous avions déjà quelques doutes… le printemps 2015 n’est pas vraiment comme les autres. Mais, peu importe, nous allions être à l’extérieur pour vérifier l’état des migrations!
Les prévisions météorologiques n’avaient rien de bien encourageant à nous proposer pour nos trois jours de congé. Comme les autres observateurs d’oiseaux partout au Québec, il était bien évident que nous allions devoir affronter encore une fois le vent, le froid et la neige, sinon les trois à la fois!

Samedi matin, nous nous sommes levés juste au moment où la neige commençait à tomber. Les 2 à 4 cm prévus ont rapidement grimpé à 7 ou 8, sans compter les vents du nord-est soufflant à 45 km/h. Voilà, notre première journée de congé semblait sérieusement compromise, à moins que le dégagement prévu en après-midi se matérialise. Après le dîner, tout s’est passé très rapidement :
  • à 12 h 45 : « Tiens, il ne neige presque plus! »
  • à 12 h 50 : « Hé! On voit du bleu à l’horizon vers le nord-ouest! »
  • à 13 h 00, j’étais à l’extérieur à déneiger l’auto,
  • à 13 h 15, nous entrions dans Rivière-Ouelle!

Il était certain qu’à cette heure, nos chances de faire une bonne récolte d’oiseaux étaient plutôt minces. Mais comment aurais-je pu résister à de si beaux vents du nord-est? De toute façon, si j’étais demeuré à la maison, j’aurais passé l’après-midi à tourner en rond et à regarder à l’extérieur en me demandant si je manquais quelque chose!

Ainsi, samedi le 4 avril, nous avons bravé les vents de 13 h 15 à 15 h 30 à Rivière-Ouelle pour y voir 25 espèces, parmi lesquelles :
  • 4 Bernaches cravants – Comme il arrive souvent tôt en saison, avant que les battures ne soient libérées des glaces, les cravants étaient posées à l’eau loin au large, cherchant leur nourriture parmi les débris flottants. La date moyenne de notre première mention dans la région au cours des 12 derniers printemps est le 31 mars.
  • 2 Canards noirs
  • 31 Eiders à duvet – Ces quelques canards de mer volaient vers le nord-est; ils avaient probablement atteint le fleuve en amont de Rivière-Ouelle après avoir survolé la terre ferme depuis les côtes de la Nouvelle-Angleterre. Le phénomène en sens inverse est bien connu et documenté en automne, mais il semble tout aussi régulier au printemps.
  • 2 Macreuses à bec jaune
  • 2 Garrots à œil d’or
  • 5 Grands Harles
  • 7 Harles huppés
  • 2 Cormorans à aigrettes
  • 2 Pluviers kildirs – Les champs étant à nouveau recouverts de neige, les kildirs ont été trouvés sur le bord d’une route.
  • 38 Goélands à bec cerclé
  • 7 Goélands argentés
  • 2 Goélands marins
  • 1 Pie-grièche grise
  • 130 Étourneaux sansonnets
  • 2 Carouges à épaulettes
  • 5 Quiscales bronzés

Le résultat pour cette courte sortie en après-midi fut tout de même intéressant, surtout en tenant compte du printemps tardif que nous connaissons cette année. On ne peut tout de même pas s’attendre à ce que les oiseaux arrivent du sud en grand nombre par une journée froide avec des vents du nord-est!

Dimanche, n’ayant que le début de l’avant-midi libre pour les oiseaux, nous avons opté pour une promenade rapide à La Pocatière. Débutant en bordure du fleuve, l’absence complète de canards en déplacement nous a quelque peu déçu. Puisque ce n’était visiblement pas les oiseaux aquatiques qui allaient faire notre journée, nous nous sommes rabattus sur un boisé et les mangeoires avec un succès mitigé. Certaines mangeoires débordaient littéralement d’oiseaux, mais les conditions étaient encore hivernales en forêt.
Nous y avons tout de même entendu un cri étrange qui, à notre avis, ne pouvait être émis que par un Grand-duc d’Amérique. Il s’agissait d’une note grinçante plutôt grave, émise avec puissance à quelques reprises à moins de 60 mètres de nous. Nous nous sommes approchés doucement et Christiane a réussi à voir un « gros oiseau » s’enfoncer dans les conifères. Ce n’est que le lendemain que nous avons eu la chance (je devrais peut-être plutôt dire « le temps ») de chercher ce cri sur le web. Sur l’excellent site Xeno-canto, nous avons trouvé un enregistrement d’un Grand-duc d’Amérique émettant une note qui ressemble énormément à ce que avions entendu la veille. Si nous avions été en juillet ou en août, j’aurais immédiatement opté pour le cri d’un jeune quémandant de la nourriture, une chose qui est impossible au Québec en avril. L’enregistrement que nous avons trouvé avait cependant été réalisé en Pennsylvanie à la mi-décembre, ce qui laisse fortement croire que même un adulte peut émettre ce type de note. Mais pourquoi un grand-duc crierait-il ainsi à 8 h 00 le matin, au risque de se faire découvrir par les corneilles présentes un peu partout? Nous avons donc décidé de ne pas noter le grand-duc sur notre liste, mais…… À noter que les restes frais d’une Gélinotte huppée étaient présents sous un arbre situé tout près, avec les traces des ailes de son prédateur imprimées dans la neige fraîche. Un grand-duc peut-il se nourrir d’un oiseau comme une gélinotte? J’imagine que oui puisque certains vont même jusqu’à consommer d’autres hiboux!

Dimanche le 5 avril, nous avons réussi à faire grimper notre petit total d’espèces observées à La Pocatière à 26 espèces entre 6 h 45 et 10 h 30 :
  • 1 Grand Harle
  • 1 Urubu à tête rouge
  • 1 Buse pattue
  • 45 Goélands à bec cerclé
  • 2 Goélands argentés
  • 2 Goélands marins
  • 12 Pigeons bisets
  • 2 Tourterelles tristes – Mais où sont-elles donc?
  • 2 Harfangs des neiges – Un harfang posé sur un bloc de glace dérivait doucement sur le fleuve très loin du rivage. Au début du printemps, nous observons régulièrement ce comportement qui permet aux harfangs de s’éloigner des corneilles.
  • 1 Pic chevelu
  • 1 Crécerelle d’Amérique
  • 3 Geais bleus
  • 58 Corneilles d’Amérique
  • 3 Grands Corbeaux
  • 5 Mésanges à tête noire
  • 5 Sittelles à poitrine rousse
  • 70 Étourneaux sansonnets
  • 1000 Plectrophanes des neiges – En un seul groupe.
  • 25 Carouges à épaulettes
  • 25 Quiscales bronzés
  • 6 Vachers à tête brune
  • 3 Durbecs des sapins
  • 14 Roselins pourprés
  • 80 Sizerins flammés
  • 275 Tarins des pins
  • 65 Gros-becs errants

Lundi était la seule journée sans chute de neige pour nos trois jours de congé et celle avec le plus de soleil. Nous avions bien sûr réservé la matinée pour une tournée complète des sites de Rivière-Ouelle. Encore une fois, les conditions pour les observateurs étaient tout sauf faciles : -9°C avec des vents forts et froids du sud-ouest. C’est dans de tels moments que l’on peut dire : « Si nous sommes là, c’est uniquement parce que nous aimons ça! ». Mais nous en avons vu d’autres (et nous continuerons sûrement d’en voir au cours des prochaines années!) et nous nous sommes entêtés à faire de notre mieux pour avoir une idée la plus exacte possible des populations d’oiseaux présentes à Rivière-Ouelle en ce frisquet lundi.

Voici la liste des 28 espèces rencontrées à Rivière-Ouelle entre 6 h 00 et 11 h 10 en ce lundi 6 avril:
  • 1 Canard noir
  • 6 Eiders à duvet
  • 33 Macreuses à bec jaune
  • 1 Harelde kakawi
  • 2 Grands Harles
  • 6 Harles huppés
  • 2 Plongeons catmarins – Voilà enfin nos deux premiers catmarins de l’année 2015; ils ne seront sûrement pas les derniers.
  • 4 Cormorans à aigrettes
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 100 Goélands à bec cerclé

Goéland à bec cerclé (Ring-billed Gull – Larus delawarensis)
Rivière-Ouelle – 6 avril 2015 © Claude Auchu 
  • 4 Goélands argentés
  • 8 Goélands marins
  • 10 Pigeons bisets
  • 1 Tourterelle triste – Habituellement, dès la mi-mars nous voyons des tourterelles posées sur les fils électriques tout le long de notre trajet. Lundi matin, la seule que nous avons vue était posée à l’abri du vent dans une épinette près d’une mangeoire, où quelques-unes ont été présentes durant tout l’hiver.
  • 2 Pics mineurs
  • 1 Geai bleu
  • 50 Corneilles d’Amérique
  • 3 Grands Corbeaux
  • 8 Mésanges à tête noire
  • 3 Sittelles à poitrine rousse
  • 27 Étourneaux sansonnets
  • 1 Carouge à épaulettes
  • 4 Quiscales bronzés
  • 1 Durbec des sapins
  • 33 Sizerins flammés
  • 2 Sizerins blanchâtres – Deux oiseaux rendus extrêmement nerveux par le vent étaient présents à une mangeoire. L’un d’eux était un mâle aux dessous particulièrement roses.
  • 25 Tarins des pins
  • 15 Moineaux domestiques

D’énormes pistes laissées dans la neige près d’un boisé avaient sûrement été faites par un Grand Héron qui cherchait, comme nous, à se protéger du vent.

Finalement, à La Pocatière durant ces trois jours, la température n’aura grimpé au-dessus du point de congélation qu’à l’heure du souper lundi (+1C°), mais aura descendu jusqu’à -14° durant la nuit précédente. Pas besoin de chercher très loin avant de comprendre pourquoi les oiseaux se font attendre! Lorsque le mercure recommencera à grimper, le retour des oiseaux dans la région risque d’être très dense, un peu comme l’an dernier