mardi 28 mars 2017

Une Chouette rayée et son cortège

Il faut se faire à l’idée : le printemps 2017 ne ressemblera pas aux autres! Un ami me disait justement la semaine dernière : « Nous nous attendons à trop du printemps et nous sommes donc toujours déçus! ». C’est sans doute vrai mais, même sans connaître un printemps aussi hâtif que celui de 2012, j’aurais tout de même souhaité que le printemps 2017 soit au moins dans la moyenne. C’est loin d’être le cas et, après un des hivers les plus pauvres en oiseaux de mémoire d’homme (moi en l’occurrence…), le printemps et les oiseaux qui l’animent se font toujours attendre.

La journée de samedi fut tout de même très bien, avec une température oscillant entre ‑1 et ‑3°C. Avec des vents presque nuls et le ciel totalement dégagé, les conditions étaient belles pour parcourir la région à la recherche d’oiseaux, en autant que l’on n’espère pas rencontrer de canards! Nous avons débuté par une tournée en forêt où les oiseaux étaient particulièrement exubérants. La présence d’une Chouette rayée dans le secteur était sans doute en partie responsable de ce brouhaha. Par la suite, nous avons passé près de deux heures bien installés sur un promontoire en bordure de La Pocatière à inspecter le ciel à la recherche d’oiseaux de proie en migration.

Samedi le 25 mars, nous avons réussi à dénicher un total respectable de 28 espèces à La Pocatière, entre 7 h 30 et 12 h 00 :
  • 3 Pigeons bisets
  • 17 Tourterelles tristes
  • 4 Goélands à bec cerclé – Nos premiers en 2017. La date moyenne de ma première observation printanière depuis 2004 est le 16 mars. Pour la période 1982-96, leur arrivée était plutôt centrée sur le 25 mars!
  • 4 Goélands argentés
  • 4 Goélands marins
  • 1 Épervier brun
  • 1 Autour des palombes – Après le lent passage d’un minuscule Épervier brun, un énorme Autour des palombes adulte a, à son tour, survolé La Pocatière. 
  • 1 Chouette rayée – Une belle rencontre avec cette espèce dans un boisé où elle ne niche assurément pas. La chouette s’est perchée silencieusement près de nous avant de repartir précipitamment en nous apercevant. Pourtant, après deux ou trois imitations de son cri, elle est revenue en vitesse se poser presque directement au-dessus de nos têtes! Comme il arrive souvent, elle était escortée par un bel assortiment d’oiseaux : Mésanges à tête noire, Roitelets à couronne dorée, Grimpereaux bruns, Pics mineurs et chevelus manifestaient à grands cris. Lorsque l’occasion se présente, les Chouettes rayées peuvent capturer des petits oiseaux. Nous avons déjà vu une chouette avec un Bruant à gorge blanche dans le bec et une autre capturer une Paruline couronnée!

Chouette rayée (Barred Owl – Strix varia)
La Pocatière – 25 mars 2017 © Claude Auchu
En voilà deux qui se surveillent!
Pic chevelu (Hairy Woodpecker – Picoides villosus) et Chouette rayée (Barred Owl – Strix varia)
La Pocatière – 25 mars 2017 © Claude Auchu
  • 8 Pics mineurs – Une excellente matinée pour ce petit pic!
  • 2 Pics chevelus
  • 2 Grands Pics – Un mâle et une femelle, présents dans le même secteur.
  • 4 Geais bleus
  • 130 Corneilles d’Amérique – Étrangement, aucune corneille n’a été vue en migration durant la matinée!
  • 4 Grands Corbeaux
  • 13 Mésanges à tête noire
  • 1 Sittelle à poitrine rousse
  • 1 Sittelle à poitrine blanche
  • 2 Grimpereaux bruns
  • 2 Roitelets à couronne dorée
  • 85 Étourneaux sansonnets
  • 5 Moineaux domestiques
  • 1 Roselin familier – Le roselin mâle présent dans notre quartier depuis le mois de janvier tient bon. Espérons qu’il réussira à trouver une femelle; les mentions de nidification dans la région sont encore très rares.
  • 2 Sizerins flammés
  • 5 Chardonnerets jaunes
  • 2 Gros-becs errants
  • 20 Plectrophanes des neiges
  • 1 Carouge à épaulettes
  • 1 Quiscale bronzé

Dimanche matin, malgré un frisquet ‑13°C au mercure, nous sommes tout de même allés patrouiller Rivière-Ouelle. Mais, comme le dit parfois Christiane, les oiseaux étaient « omni‑absents »!!! En plus du fleuve encore recouvert de glaces ne laissant aucune place aux oiseaux aquatiques, les champs presque entièrement enneigés ne sont pas plus accueillants pour les Pluviers kildirs, les Busards Saint-Martin ou les Crécerelles d’Amérique qui devraient déjà être sur place. La rencontre la plus marquante de la journée n’impliquait même pas des oiseaux, mais plutôt un couple de Coyotes!
Le mâle…
Coyote (Coyote – Canis latrans)
Rivière-Ouelle – 26 mars 2017 © Claude Auchu
…et la femelle
Coyote (Coyote – Canis latrans)
Rivière-Ouelle – 26 mars 2017 © Claude Auchu
Pour la première fois depuis que j’observe sérieusement les oiseaux, il semble bien que je ne verrai aucun canard durant le mois de mars (à moins que…)!!! J’avais pourtant observé 15 espèces en mars 2016! Nous avons déjà perdu trois fins de semaine de la douzaine que contient un printemps moyen; c’est déjà le quart de la saison! Peu importe la température que nous connaîtrons en avril et en mai, les fins de semaine perdues ne pourront pas être reprises puisque le mois de juin, avec ses feuilles et ses moustiques, arrivent toujours à la même date! 

mardi 21 mars 2017

Un autre Faucon gerfaut?!?

Comme c’est le cas pratiquement à chaque année, nous avons encore eu une belle tempête de neige à la mi-mars. Ce n’est sûrement qu’un simple fait divers pour les oiseaux migrant à cette période de l’année et les cris enthousiastes des corneilles pendant que nous pelletions ces tonnes de neige le lendemain en était une belle preuve. Malgré cela, la quarantaine de centimètres de neige tombés sur la région ont sûrement ralenti les oiseaux tant attendus. Et, surtout, les vents violents qui ont soufflé du nord ont complètement rempli le fleuve de glace! Ce ne sera sûrement pas facile de trouver des canards durant la fin de semaine!!!

En attendant que la température douce et les vents fassent disparaître les glaces, nous avons encore dû nous réfugier en forêt. Cette fois, nous avons choisi les forêts conifériennes de Saint-Onésime. Une fois rendus à notre destination, le thermomètre n’indiquait qu’un frisquet ‑20°C, mais il était déjà remonté à ‑8° au retour trois heures plus tard. Le soleil est toujours très ardent en mars et les écarts de température entre le minimum et le maximum sont souvent très marqués.

À Saint-Onésime, samedi le 18 mars, seuls les oiseaux suivants se sont montrés entre 7 h 00 et 10 h 05 :
  • 1 Pigeon biset
  • 2 Pics mineurs
  • 2 Pics chevelus
  • 1 Grand Pic – Quelques arbres portaient des traces du travail de cet énorme pic!
  • 5 Geais bleus
  • 25 Corneilles d’Amérique
  • 5 Grands Corbeaux
  • 17 Mésanges à tête noire
  • 13 Étourneaux sansonnets
  • 9 Durbecs des sapins
  • 1 Junco ardoisé – Il semble bien que ce vaillant petit junco a réussi à hiverner dans cet environnement pratiquement sans mangeoire!

Malheureusement pour nous, les mésangeais, Mésanges à tête brune et Roitelets à couronne dorée vus au même endroit il y a deux semaines ne se sont pas montrés. Dommage car nous ne retournerons probablement pas à ce site avant l’été!

Dimanche matin, nous avons décidé d’attaquer le fleuve… malgré la présence de glaces. Au quai de Rivière-Ouelle, il n’y avait pratiquement aucune trace d’eau libre. Il est rare que je souhaite un vent du sud-ouest, mais c’est bien ce qu’il faudrait pour pousser vers le large cette barrière naturelle contre les canards. En travaillant forts au télescope, nous avons tout de même réussi à voir quelques goélands qui remontaient le fleuve, mais seulement cinq individus ont pu être identifiés à l’espèce. Après plus d’une heure, nous avons plié bagages (et trépieds) pour aller voir ailleurs. D’humeur morose, mais voulant malgré tout continuer à profiter d’une si belle température, nous avons repris presque à contre cœur la route vers Kamouraska.
C’est finalement en parcourant le vaste territoire de Kamouraska que le sourire est revenu sur nos visages. Au détour d’une route, en longeant une petite crête rocheuse, nous avons repéré un gros oiseau blanc posé au sommet de la falaise : le Faucon gerfaut! Stationnés juste sous l’oiseau, nous avons admiré cette scène durant trente minutes. Depuis le mois de décembre, nous sommes passés à cet endroit à plusieurs reprises et, à chaque fois, nous avons ralenti en espérant que le gerfaut blanc ait eu la bonne idée de se percher sur cet escarpement nettement plus photogénique qu’un silo à grain ou un piquet de clôture! Eh bien, voilà, il y était!!!
Mais, en l’admirant au télescope, nous nous sommes rapidement rendu compte que ce gerfaut était nettement plus « beau » que celui que nous avions photographié tout près le 29 décembre et le 4 février dernier. Le premier oiseau avait la face nettement plus foncée et une ligne sombre mieux définie traversait son œil. D’abord découvert le 27 décembre, ce gros gerfaut blanc avait été vu et photographié par de nombreux observateurs ayant fait le voyage spécialement pour lui; il a finalement été rapporté jusqu’au 10 février entre Saint-Denis-De La Bouteillerie et Kamouraska. Le deuxième gerfaut blanc, celui qui a posé pour nous en ce magnifique dimanche ensoleillé, était nettement plus blanc et se trouvait légèrement à l’extérieur du secteur bien délimité que fréquentait le premier.
En regardant les photos que j’ai prises de notre Faucon gerfaut quittant sa falaise, nous avons eu une autre surprise : ses ailes étaient en pleine mue!?! Au cours des 35 dernières années, j’ai eu la chance d’observer des gerfauts à une cinquantaine de reprises entre le 19 octobre (2002) et le 18 avril (1995), mais je n’avais jamais remarqué d’individus en mue auparavant. J’ai donc fait quelques recherches afin de trouver des détails sur la période de mue de ce gros faucon, dont cet article qui résume bien les informations. Le Faucon gerfaut a dix rémiges primaires fonctionnelles (les grandes plumes attachées à la « main » de l’oiseau), dix secondaires (celles attachées à l’avant-bras) et trois tertiaires (celles attachées à son bras). Alors que la vaste majorité des oiseaux remplacent leurs rémiges à partir du poignet vers l’extérieur pour les primaires et vers l’intérieur pour les secondaires, les faucons débutent la mue de leurs ailes par la quatrième primaire et la cinquième secondaire! La mue se poursuit ensuite vers l’intérieur et vers l’extérieur alternativement. Les espaces visibles dans les ailes de notre oiseau indiquent donc qu’il débutait sa mue. Habituellement, les gerfauts ne muent qu’une fois rendus sur leur territoire de nidification, soit à partir de la fin d’avril. Qu’est-ce qui a bien pu provoquer une mue si hâtive chez cet adulte??? Encore une fois, il y a plus de questions que de réponses…!
Faucon gerfaut (Gyrfalcon – Falco rusticolus)
Kamouraska – 19 mars 2017 © Claude Auchu
Une autre chose intéressante que j’ai apprise : les faucons femelles muent avant les mâles. Pendant que la femelle couve et protège les fauconneaux naissants, elle en profite pour muer. Le mâle, qui doit conserver toutes ses capacités de vol pour nourrir sa famille, débute sa mue lorsque les jeunes sont assez développés pour se protéger seuls. La femelle suspend alors sa propre mue pour aller aider le mâle à ravitailler les oisillons. Intéressant, non?

Notre promenade de dimanche le 19 mars s’est étirée sur plus de six heures. Voici les oiseaux que nous avons rencontrés entre La Pocatière et Kamouraska :
  • 47 Pigeons bisets
  • 7 Tourterelles tristes
  • 4 Goélands argentés
  • 1 Goéland marin
  • 1 Épervier de Cooper – Un immature a encore été trouvé à Kamouraska.

Épervier de Cooper (Cooper’s Hawk – Accipiter cooperii)
Kamouraska – 19 mars 2017 © Christiane Girard
  • 2 Harfangs des neiges – À La Pocatière, deux oiseaux regardaient passer les voitures le long de l’autoroute 20. Des migrateurs remontant lentement vers leur aire de nidification sont notés régulièrement le long du fleuve à la fin de mars.
  • 2 Pics mineurs
  • 1 Faucon gerfaut – Un bel adulte de forme blanche dans un environnement naturel à Kamouraska!

Faucon gerfaut (Gyrfalcon – Falco rusticolus)
Kamouraska – 19 mars 2017 © Claude Auchu
Il est bien plus beau que sur un silo!
Faucon gerfaut (Gyrfalcon – Falco rusticolus)
Kamouraska – 19 mars 2017 © Claude Auchu
  • 4 Geais bleus
  • 125 Corneilles d’Amérique
  • 6 Grands Corbeaux
  • 9 Alouettes hausse-col
  • 8 Mésanges à tête noire
  • 265 Étourneaux sansonnets
  • 4 Moineaux domestiques
  • 4 Chardonnerets jaunes
  • 50 Plectrophanes des neiges – Curieusement, ces plectrophanes n’ont pas été vus dans les champs bordant le fleuve. Ils se trouvaient plutôt à Mont-Carmel, presque en pleine forêt!
  • 2 Carouges à épaulettes

J’ai dû attendre lundi matin pour trouver enfin une nouvelle espèce pour l’année : en me rendant au travail, j’ai entendu un Bruant chanteur qui s’époumonait à annoncer son retour! 

mardi 14 mars 2017

Les premiers carouges sous la froidure

Pour une deuxième fin de semaine consécutives, nous avons eu droit à des conditions d’observation vraiment hivernales. Nous avons même atteint ‑22,9°C samedi matin, ce qui représente à ma grande surprise la température la plus froide de l’hiver 2016‑17 (ce qui signifie également que cet hiver a été malgré tout relativement doux)! Il y a eu bien sûr des redoux dignes du mois de mars, mais le froid qui a suivi la pluie a transformé la neige en glace. Les oiseaux essaient malgré tout de se faufiler jusqu’à nous, comme en fait foi le Quiscale bronzé présent dans notre cour le 5 mars et qui représente pour moi une nouvelle date d’arrivée hâtive, battant celle établie le 10 mars 1985, il y a donc 32 ans. Autre événement encourageant : le 4 mars, un Grand Corbeau transportait une branchette pour son nid.

Malgré ces conditions difficiles, ma fin de semaine ornithologique avait tout de même bien débuté, tôt vendredi matin le 10 mars. En me rendant à mon travail (à pied, bien entendu), j’ai eu la surprise d’entendre les cris soutenus d’un Bec‑croisé des sapins! J’ai immédiatement levé les yeux vers le ciel en espérant le voir, mais c’est plutôt une Pie‑grièche grise que j’ai repérée. Pendant qu’elle quittait le secteur d’un vol direct, le bec‑croisé continuait à crier en volant en cercle au-dessus de moi, mais en restant toujours hors de vue. Pour être aussi nerveux, j’ai l’impression que le bec‑croisé est passé bien près de servir de déjeuner à la pie‑grièche!

Samedi, comme il se doit, nous avons fait une petite tournée ornithologique. Puisque les conditions ne se prêtaient guère à une sortie le long du fleuve, nous avons dû opter pour une autre tournée en forêt. Les oiseaux n’y étaient pas plus communs que durant l’hiver qui s’achève (enfin, j’espère qu’il achève!), mais faire un peu d’exercice avec une paire de jumelles autour du cou nous a fait le plus grand bien. Effectivement, les oiseaux n’étaient pas très démonstratifs et le vent glacial soufflant de l’ouest avec force n’avait rien pour les inciter à sortir. Même les Mésanges à tête noire ont été difficiles à trouver! Heureusement, quelques mangeoires se trouvaient sur notre route.

Samedi le 11 mars, nous avons réussi à voir les oiseaux suivants à La Pocatière entre 8 h 00 et 11 h 00 :
  • 1 Gélinotte huppée
  • 8 Pigeons bisets
  • 3 Tourterelles tristes
  • 1 Pic mineur
  • 1 Pic chevelu
  • 9 Geais bleus
  • 200 Corneilles d’Amérique – Un groupe dense de corneilles était perché du côté abrité d’un petit bosquet de conifères situé en plein champ.
  • 5 Grands Corbeaux
  • 9 Mésanges à tête noire
  • 30 Étourneaux sansonnets
  • 16 Durbecs des sapins
  • 1 Roselin familier – Toujours aussi insaisissable dans la région, un mâle a trouvé la motivation nécessaire pour chanter à pleins poumons juste au moment où nous sortions de la maison!
  • 15 Chardonnerets jaunes
  • 2 Gros-becs errants
  • 1 Plectrophane des neiges
  • 3 Carouges à épaulettes – Ces trois mâles faisaient vraiment pitié à voir, cherchant des graines dans la neige glacée sous une mangeoire. J’espère que les risques qu’ils prennent pour arriver les premiers aux meilleurs sites de nidification en valent vraiment la peine! Selon mes données, les premiers carouges arrivent maintenant dans la région en moyenne une semaine plus tôt que durant les années 1980!

Côté météo, la matinée de dimanche a été à peine plus chaude que celle de samedi. Nous nous sommes tout de même rendus à Rivière‑Ouelle où, après une rapide inspection, nous avons pris la décision de poursuivre notre route vers l’est jusqu’à Saint‑Germain. Avec le froid et le vent, tout était particulièrement tranquille dans les champs, même dans le secteur où des centaines d’étourneaux ont hiverné et servi de repas aux Éperviers de Cooper et aux Faucons gerfauts. Pourquoi donc se sont-ils dispersés? Est-ce la pression des rapaces qui était rendue insoutenable ou encore l’arrivée prochaine de l’équinoxe printanier les a poussés à s’éparpiller?

Notre promenade entre Rivière-Ouelle et Saint-Germain nous aura procuré les quelques espèces suivantes dimanche le 12 mars :
  • 6 Perdrix grises – Elles étaient rassemblées discrètement le long d’une grange à Kamouraska.
  • 1 Gélinotte huppée
  • 1 Harfang des neiges
  • 3 Geais bleus
  • 48 Corneilles d’Amérique
  • 3 Grands Corbeaux
  • 14 Alouettes hausse-col – Les alouettes qui ont hiverné dans la région sont maintenant rejointes par leurs congénères arrivant du sud. La neige glacée dans les champs limite sûrement l’accès à la nourriture pour tous ces oiseaux.

Alouette hausse-col (Horned Lark – Eremophila alpestris)
Kamouraska – 12 mars 2017 © Claude Auchu
  • 8 Mésanges à tête noire
  • 6 Étourneaux sansonnets – On est loin des 1000 individus vus le 29 janvier dernier!
  • 14 Moineaux domestiques – Un petit groupe de 14 moineaux était présent sur une ferme de Saint-Germain. Les moineaux sont de plus en plus rares dans la région et c’est toujours une satisfaction pour nous de trouver de nouvelles populations. Il s’agit peut‑être d’une espèce introduite en Amérique par erreur, mais elle fait partie de nos vies depuis tellement longtemps que nous avons développé une sorte d’affection pour elle!
  • 6 Durbecs des sapins
  • 5 Plectrophanes des neiges

Encore un peu de courage pour nous et, surtout, pour les oiseaux. Le printemps finira bien par arriver!