mercredi 31 juillet 2013

La Foulque d'Amérique niche dans le Bas-Saint-Laurent!

Depuis une semaine, de nombreuses petites sorties autour de La Pocatière n’ayant fourni ni les quantités, ni la variété d’oiseaux escomptés, nous commençons à penser à agrandir un peu notre champ d’action. Et, puisque la saison de nidification tire à sa fin (et nous nous posons de sérieuses questions sur son succès cette année!), ce sera sur les premiers migrateurs que nous devrons porter notre attention. De ce côté, les limicoles sont toujours tentants même si, depuis quelques années, ils me semblent de moins en moins abondants.

Mais, avant de perdre du temps à faire du kilométrage, nous avons profité de la marée haute en milieu d’avant-midi dimanche dernier pour retourner à Rivière-Ouelle. Un bon petit vent frais de l’est a soufflé durant tout l’avant-midi, créant de petites vagues sur le fleuve. Ces ondulations n’étaient tout de même pas assez fortes pour nous empêcher de voir les Plongeons catmarins qui, cette fois, ont fait plutôt bonne figure. Heureusement, un banc de brouillard loin au large ne s’est jamais assez approché de la rive sud pour vraiment nuire à la visibilité.

Voici une partie des 52 espèces d’oiseaux rencontrées à Rivière-Ouelle entre 5 h 15 et 10 h 40 dimanche le 28 juillet :
  • 35 Oies des neiges
  • 2 Bernaches du Canada
  • 4 Canards noirs – Nous avons nettement l’impression que tous les Canards noirs de la région sont cachés au fond des marais, occupés à muer!
  • 21 Canards colverts
  • 82 Eiders à duvet
  • 5 Garrots à œil d’or
  • 40 Plongeons catmarins – La majorité de ces oiseaux se laissaient pousser vers l’amont par la marée montante.
  • 2 Plongeons huards
  • 2 Fous de Bassan
  • 93 Cormorans à aigrettes
  • 32 Grands Hérons – Six oiseaux sont arrivés de l’est en volant très haut devant le quai. Peut-être des hérons quittant une des colonies des îles de Kamouraska ou Pèlerins?
  • 6 Urubus à tête rouge
  • 2 Busards Saint-Martin
  • 3 Pluviers semipalmés
  • 6 Pluviers kildirs
  • 1 Grand Chevalier
  • 1 Petit Chevalier
  • 12 Bécasseaux semipalmés
  • 1 Bécasseau minuscule
  • 2 Mouettes de Bonaparte
  • 13 Petits Pingouins
  • 1 Guillemot à miroir – Comme bien d’autres oiseaux, le Guillemot à miroir s’est fait plutôt discret cet été. En juin et juillet, il est habituellement observé avec régularité à Rivière-Ouelle bien qu’en très petits nombres.
  • 2 Colibris à gorge rubis
  • 6 Moucherolles des aulnes
  • 2 Tyrans tritris
  • 16 Hirondelles de rivage
  • 9 Hirondelles rustiques
  • 3 Grives fauves
  • 3 Grives à dos olive
  • 27 Merles d’Amérique
  • 160 Étourneaux sansonnets
  • 1 Paruline obscure – Voilà enfin une paruline nettement migratrice! Elle s’ajoute aux Parulines à croupion jaune, une espèce tout de même nicheuse localement à Rivière-Ouelle, mais qui commencent à se rencontrer un peu partout.
  • 7 Parulines masquées
  • 2 Parulines flamboyantes
  • 1 Paruline à tête cendrée
  • 4 Parulines à croupion jaune
  • 17 Bruants chanteurs – En circulant en voiture, nous avons repéré un petit oiseau posé sur la route devant nous. Une des roues du véhicule qui nous précédait est passé à moins d’une trentaine de centimètres de lui sans que l’oiseau ne s’envole. J’ai arrêté à sa hauteur, Christiane a ouvert sa portière et saisi le pauvre oiseau, un jeune Bruant chanteur, puis l’a déposé doucement dans un buisson. Il était pourtant en pleine forme, agrippant fermement un doigt de Christiane avec une patte avant de faire de même sur la branche du buisson avec l’autre. En continuant notre route, nous nous sommes dit que c’est peut-être lui qui allait arrivé tôt en mars prochain et nous annoncer en chantant l’arrivée du printemps!
  • 4 Bruants à gorge blanche
  • 20 Carouges à épaulettes
Ce fut bien peu pour Rivière-Ouelle en cette journée mais, au moins, les framboises sauvages étaient succulentes!!!

Les jours sans mouvement notable chez les oiseaux ont passé et, finalement, nous avons décidé de nous rendre à Cacouna en espérant que les limicoles aient la même idée. Il y a une trentaine d’années, le marais de Cacouna avait la réputation méritée d’attirer tous les oiseaux aquatiques qui traversaient le Québec. Personnellement, je m’y rendais à quelques reprises de mai à septembre et je n’en revenais que très rarement déçu. Depuis que je me concentre davantage sur ma région, on dirait que l’on entend moins parler de Cacouna. Les observateurs sont-ils blasés? Les aménagements faits à l’envers (le stationnement « officiel » se trouve à près de deux kilomètres du meilleur site!) ont-ils découragés les observateurs? À moins que ce ne soit les oiseaux aquatiques qui soient tout simplement moins nombreux? L’expression « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » ne m’a jamais semblé s’appliquer aux oiseaux. Alors, quel genre de surprise allons-nous avoir à Cacouna?
Sur place, les conditions d’observation étaient très agréables, avec encore un petit vent revigorant et une marée atteignant son maximum tout juste avant notre départ. Nous avons même effectué une petite tournée sur la montagne bordant le fleuve en espérant y croiser quelques passereaux.

Nous avons patrouillé Cacouna de 7 h 00 à 10 h 45 mercredi le 31 juillet pour y dénicher 52 espèces, parmi lesquelles :
  • 1 Canard branchu
  • 52 Canards chipeaux
  • 13 Canards d’Amérique
  • 31 Canards noirs
  • 57 Canards colverts
  • 26 Sarcelles d’hiver
  • 40 Eiders à duvet
  • 2 Garrots à œil d’or
  • 25 Cormorans à aigrettes
  • 1 Grande Aigrette – Cette grande dame blanche, encore rare dans la région, n’a pas réussi à nous faire oublier l’absence totale et inexpliquable de Bihoreau gris et de Grand Héron! L’aigrette était déjà présente lorsque nous sommes passés rapidement à cet endroit le 7 juin dernier.
Grande Aigrette – Cacouna – 31 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 4 Foulques d’Amérique – Une belle surprise! Un adulte et trois jeunes encore en duvet ont été observés dans le marais. Il s’agit sûrement d’une des rares mentions de nidification de l’espèce dans le Bas-Saint-Laurent et, donc, à l’est de La Pocatière.
Foulques d'Amérique, adulte et poussin – Cacouna – 31 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 1 Petit Chevalier
  • 8 Bécasseaux semipalmés
  • 1 Bécasseau minuscule
  • 1 Bécassine de Wilson
  • 3 Tourterelles tristes
  • 2 Colibris à gorge rubis
  • 1 Pic mineur
  • 2 Pics flamboyants
  • 3 Troglodytes des forêts
  • 3 Roitelets à couronne dorée
  • 1 Grive à dos olive
  • 4 Grives solitaires
  • 1 Moqueur polyglotte
Moqueur polyglotte – Cacouna – 31 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 10 Jaseurs d’Amérique
  • 2 Parulines à joues grises
  • 2 Parulines masquées
  • 1 Paruline flamboyante
  • 2 Parulines à tête cendrée
  • 1 Paruline à couronne rousse – Parmi les rares parulines observées, une jeune Paruline à couronne rousse en mue a volé la vedette. Avec un tel plumage, heureusement que l’oiseau avait les sous-caudales jaunes et qu’il hochait la queue! Pour le plaisir, on peut comparer cette paruline avec celle encore en plumage juvénile photographiée à Saint-Onésime trois semaines auparavant.
Paruline à couronne rousse, juvénile en mue – Cacouna – 31 juillet 2013 © Claude Auchu
 
Paruline à couronne rousse juvénile – Saint-Onésime – 13 juillet 2013 © Claude Auchu
 
  • 7 Parulines à croupion jaune
  • 1 Paruline à gorge noire
  • 2 Bruants familiers
  • 3 Bruants des prés
  • 1 Bruant de Nelson
  • 15 Bruants chanteurs
  • 3 Bruants des marais
  • 1 Junco ardoisé
Comme vous l’avez remarqué, les limicoles étaient pratiquement absents. Des chevaliers auraient dû être présents dans le marais, des Pluviers argentés sur les rochers des battures et de nombreux petits bécasseaux un peu partout! Que penser d’une telle situation? À première vue, le site ne semble pas avoir changé. Mais, alors, où sont les oiseaux?

samedi 27 juillet 2013

Plume de corneille

Nous sommes réellement dans une bonne séquence météorologique! Les journées avec des températures avoisinant les 20°C et un temps clair alternent avec de courtes périodes de précipitations qui nous ramènent du beau temps sec. Que demander de plus? Un peu plus d’oiseaux peut-être? C’est vrai, mais ils doivent bien être quelque part et c’est à nous d’être à l’extérieur pour les trouver! Et c’est ce que nous continuons à faire pratiquement à tous les matins, souvent sans trop de succès…
 
C’est ainsi que, mardi matin, nous avons fait une petite tournée autour de La Pocatière. Nous avons visité certains secteurs délaissés depuis le début de l’été, faute de temps. Encore une fois, la variété d’espèces et le nombre d’individus ne nous ont pas semblé être à la hauteur, mais nous avons tout de même croisé quelques surprises.

À La Pocatière, ce sont 55 espèces que nous avons observées durant les quatre heures d’excursion de mardi le 23 juillet. En voici une sélection :
  • 1 Plongeon huard – Un oiseau tournoyait au-dessus d’un boisé en criant bruyamment. Les lacs étant très rares dans le secteur, il a dû continuer son chemin…
  • 32 Urubus à tête rouge – Tôt le matin, un groupe de 21 oiseaux sommeillaient perchés au sommet d’un des pylônes où nous en avions observés une quarantaine il y a deux ans.
Urubus à tête rouge – La Pocatière – 23 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 2 Busards Saint-Martin
  • 1 Colibri à gorge rubis
  • 2 Pics mineurs
  • 2 Pics flamboyants
  • 3 Moucherolles des aulnes
  • 3 Moucherolles tchébecs
  • 22 Viréos aux yeux rouges – À notre grande surprise, cinq Viréos aux yeux rouges s’en sont pris violemment et bruyamment à trois Geais bleus! En plus de crier encore plus fort que les geais (ce qui n’est pas peu dire!), ils allaient même jusqu’à effectuer des piqués sur les geais et leur donner des coups de bec sur le dos! Les viréos, qui sont habituellement territoriaux durant la nidification, sont-ils reconnus pour s’unir pour défendre un nid?
  • 6 Geais bleus
  • 75 Corneilles d’Amérique
  • 2 Hirondelles bicolores
  • 1 Troglodyte des forêts
  • 6 Grives fauves
  • 11 Grives solitaires
  • 36 Merles d’Amérique
  • 2 Moqueurs chats
  • 8 Jaseurs d’Amérique
L'absence totale de pointe cireuse au bout des rémiges secondaires indique
que cet oiseau est tout juste agé d'un an.
Jaseur d'Amérique – La Pocatière – 23 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 1 Paruline noir et blanc
  • 3 Parulines à joues grises
  • 13 Parulines masquées
  • 5 Parulines flamboyantes
  • 2 Parulines à gorge orangée
  • 3 Parulines jaunes
  • 1 Paruline bleue
  • 2 Parulines à gorge noire
  • 6 Bruants des prés
  • 5 Bruants de Nelson
  • 23 Bruants chanteurs
  • 5 Bruants des marais
  • 8 Bruants à gorge blanche
  • 2 Juncos ardoisés
  • 40 Carouges à épaulettes
  • 1 Sturnelle des prés – Alors que nous marchions dans le sentier longeant le fleuve, nous avons vu une sturnelle s’envoler des battures pour aller se poser dans les champs situés plus loin au sud. Même à l’époque pas si lointaine où la sturnelle était une nicheuse commune dans la région (c’était il y a dix ans à peine!), la sturnelle a toujours été rare dans les marais herbeux du fleuve durant la saison de nidification et à peine plus nombreuse lors des migrations.
Jeudi matin, c’est une randonnée à vélo jusqu’à Saint-Roch-des-Aulnaies que j’avais en tête. Même s’il est déjà un peu tard pour profiter des nicheurs et trop tôt pour les migrateurs automnaux, je me voyais mal passer un été sans rouler à vélo jusqu’à ce village en empruntant la piste cyclable des battures. Cette année, cependant, je n’étais pas certain de pouvoir effectuer le « grand tour » que j’effectue habituellement avec Christiane : le village de Saint-Roch est présentement sens dessus dessous puisque d’importants travaux d’aqueduc sont en cours! Même s’il est toujours possible de passer n’importe où à vélo, j’étais loin d’être certain du temps dont j’aurais besoin pour traverser les deux parties du village! Finalement, tout s’est plutôt bien déroulé de ce côté et j’ai pu pleinement profiter de mon vélo de montagne puisque la route 132 était, à tout le moins, cahoteuse!
Les habitats traversés durant cette balade étaient très peu variés et ce sont surtout des champs, des zones buissonneuses et le village que j’ai patrouillés en plus, bien sûr, des marais côtiers du Saint-Laurent. Le nombre d’espèces rencontrées est donc plutôt réduit.

Jeudi le 25 juillet, je n’ai observé que 38 espèces à Saint-Roch-des-Aulnaies entre 6 h 15 à 9 h 50 :
  • 10 Oies des neiges
  • 5 Canards noirs
  • 45 Eiders à duvet – Deux petits groupes de mâles en mue se laissaient doucement dériver sur le fleuve. Il s’agit bien entendu d’oiseaux faisant une pause durant leurs déplacements automnaux vers le Haut-Saint-Laurent.
  • 15 Cormorans à aigrettes
  • 2 Grands Hérons
  • 16 Bécasseaux semipalmés
Bécasseau semipalmé – Saint-Roch-des-Aulnaies – 21 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 1 Bécassine de Wilson – La bécassine s’est envolée d’une route rendue boueuse par les travaux d’aqueduc!
  • 75 Goélands à bec cerclé
  • 2 Goélands argentés
  • 2 Goélands marins
  • 2 Tourterelles tristes
  • 2 Colibris à gorge rubis
  • 2 Pics mineurs
  • 9 Moucherolles des aulnes
  • 1 Moucherolle tchébec
  • 9 Viréos aux yeux rouges
  • 20 Corneilles d’Amérique
  • 5 Mésanges à tête noire
  • 1 Sittelle à poitrine blanche – Une autre! C’est ma cinquième Sittelle à poitrine blanche dans la région cet été, elle qui est généralement introuvable durant la saison de nidification.
  • 8 Grives fauves
  • 15 Merles d’Amérique
  • 5 Moqueurs chats
  • 2 Étourneaux sansonnets
  • 14 Jaseurs d’Amérique
  • 37 Parulines masquées
  • 10 Parulines jaunes – Normalement, j’aurais dû voir cinq fois plus d’individus durant cette sortie. Où sont les autres?
  • 1 Paruline à croupion jaune – Présente derrière l’église, en bordure du fleuve, cette paruline était déjà en déplacement post-nuptial.
  • 3 Bruants familiers
  • 2 Bruants des prés
  • 3 Bruants de Nelson – Dans ma région, il arrive parfois que l’on observe plus de Bruants de Nelson que de Bruants des prés! Cette fois, les Bruants des prés étaient surtout concentrés le long de la partie pocatoise de la piste cyclable.
  • 52 Bruants chanteurs
  • 9 Bruants des marais
  • 2 Bruants à gorge blanche
  • 1 Goglu des prés
  • 15 Carouges à épaulettes
  • 3 Quiscales bronzés
  • 1 Roselin pourpré
  • 36 Chardonnerets jaunes
  • 2 Moineaux domestiques
Durant l’après-midi, alors que nous flânions à La Pocatière, notre premier Tarin des pins depuis le 11 juin est apparu à une mangeoire. Espérons que ses congénères suivront bientôt!

Si nous avons pris un certain retard dans la visite de nos sites réguliers, il y a un endroit que nous avons omis volontairement de visiter plus tôt durant l’été : les merveilleux étangs de décantation de Saint-Pamphile! Le 4 juillet 2011, nous y avions trouvé six Érismatures rousses (quatre mâles et deux femelles) alors que l’an dernier, le 14 juillet, ce sont trois mâles qui étaient présents. Je dois avouer que notre décision d’attendre la fin de juillet pour visiter ce site a été prise en espérant découvrir cette fois une famille d’érismatures en duvet! Mais, les oiseaux ayant toujours le dernier mot, aucune érismature n’a été trouvée cette année… Notre objectif n’était toutefois pas irréalisable puisque l’espèce a déjà niché à Saint-Pamphile (juillet 2002). Sur ces étangs toujours très riches, plusieurs canards de tous âges étaient bien sûr présents et Christiane s’est fait le plaisir de les compter.

Malgré la rareté relative des passereaux, c’est tout de même 50 espèces que nous avons trouvées à Saint-Pamphile vendredi le 26 juillet. En voici une liste partielle :
  • 5 Bernaches du Canada
  • 28 Canards branchus
  • 5 Canards chipeaux
  • 11 Canards d’Amérique
  • 20 Canards noirs
  • 120 Canards colverts
  • 3 Canards souchets
  • 29 Sarcelles d’hiver
  • 84 Fuligules à collier
  • 60 Garrots à œil d’or
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 1 Marouette de Caroline
  • 1 Martinet ramoneur – Comme les hirondelles, ce martinet est venu profiter des nombreux insectes qui semblaient voler au-dessus des étangs.
  • 1 Faucon émerillon – Lui, ce sont les oiseaux qui pourchassaient les nombreux insectes qui l’intéressait!
  • 6 Moucherolles des aulnes
  • 7 Viréos aux yeux rouges
  • 2 Geais bleus
  • 255 Corneilles d’Amérique – Un groupe de 200 oiseaux était posé dans un champ.
  • 1 Grand Corbeau
  • 7 Hirondelles bicolores
  • 1 Hirondelle de rivage
  • 10 Hirondelles à front blanc
  • 11 Hirondelles rustiques
  • 1 Mésange à tête noire
  • 1 Mésange à tête brune
  • 3 Grives fauves
  • 2 Grives à dos olive
  • 1 Grive solitaire
  • 2 Moqueurs chats
  • 38 Jaseurs d’Amérique
  • 2 Parulines masquées
  • 1 Paruline flamboyante
  • 2 Parulines à tête cendrée
  • 2 Parulines jaunes
  • 2 Bruants des marais
  • 8 Goglus des prés
  • 80 Carouges à épaulettes
  • 35 Quiscales bronzés
  • 1 Moineau domestique
Et la réponse au quiz du dernier message? Il s’agit simplement d’une des rémiges primaires les plus internes, probablement la troisième (voir le site The Feather Atlas), d’une Corneille d’Amérique leucique!!! En novembre dernier, le propriétaire d’un boisé de Rivière-Ouelle où nous allons régulièrement observer les oiseaux nous a dit voir à l’occasion une corneille avec du blanc dans les ailes. Durant les 2-3 semaines qui ont suivi, nous avons réussi à voir cette corneille à quelques reprises. En avril dernier, nous avons eu la surprise de trouver la plume du quiz dans un sentier traversant le boisé. Après quelques questionnements sur la zone pâle très visible sur la plume, nous nous sommes souvenus de cette fameuse corneille atteinte de leucisme, cet état où le plumage d’un oiseau peut, en tout ou en partie, être dépourvu de pigmentation.

Rémige primaire d'une Corneille d'Amérique leucique
Le mauvais état de la plume indique qu’elle a passé l’hiver sous la neige et le rachis coupé près de sa base, à peine visible sur la photo, laisse même croire que la corneille a peut-être été victime d’un rapace (selon la savante analyse de Christiane qui connaît les oiseaux plume par plume!). La plume du quiz étant plus pointue que celle présentée sur The Feather Atlas, la corneille était probablement une immature, comme la majorité des oiseaux atteints de leucisme ou d’albinisme que nous voyons. Ces oiseaux survivent rarement très longtemps, leur aberration de plumage les rendant plus facilement repérables par les prédateurs en plus d’être moins résistants aux intempéries.

mardi 23 juillet 2013

Une famille de Canards branchus!

Voici donc les vacances estivales annuelles. Dans mon cas, il s’agit plutôt d’un période de rattrapage ornithologique. À chaque année, j’utilise ces deux semaines pour essayer d’ajouter à ma liste annuelle les espèces d’oiseaux qui ont glissé entre mes doigts depuis le début de l’été. Certaines espèces sont tellement discrètes une fois leur nidification terminée que, pour quelques-unes, il s’agit souvent de ma dernière chance de les voir dans l’année!
Un beau front froid a traversé le Québec durant la journée de samedi, faisant passer la température de 22°C samedi à 5 h 00 à seulement 8° à la même heure dimanche matin! Nous nous sommes donc retrouvés dimanche avec un ciel dégagé, un maximum de 21°C et un petit vent d’au plus 15 km/h; bref, une température carrément idéale! Enfin!!! Les oiseaux n’ont pas été nécessairement plus abondants que ces dernières semaines, mais les conditions pour rechercher ceux qui étaient présents étaient, elles, très agréables!

C’est donc vers Rivière-Ouelle que nous nous sommes précipités dimanche matin, avec à la fois un réalisme raisonnable et une fébrilité pleine de rêves. Sur place, les effets du passage du front froid se faisaient bien sentir. Si la visibilité au large du quai était loin d’être parfaite, elle l’était tout de même nettement mieux qu’au cours des deux dernières semaines. Chez les oiseaux également le front froid a fait son œuvre et ils étaient nettement plus mobiles que lors de nos visites précédentes. Quelques petits groupes de limicoles, en particulier, se déplaçaient devant le quai mais malheureusement trop loin pour que nous puissions tous les identifier. Chez les passereaux, c’était encore le calme plat et il faudra sûrement attendre que les juvéniles, qui constituent la majorité des migrateurs en automne, aient accumulé assez d’énergie pour commencer à se déplacer.

Voici une partie des 58 espèces que nous avons vues à Rivière-Ouelle dimanche le 21 juillet entre 5 h 05 à 11 h 35 :
  • 45 Oies des neiges
  • 2 Bernaches du Canada
  • 10 Canards noirs
  • 23 Canards colverts
  • 116 Eiders à duvet – Quelques petits groupes de mâles en plumage éclipse ont été observés remontant le fleuve. Certaines années, de tels groupes sont notés dès la mi-juin.
Eiders à duvet – Rivière-Ouelle – 21 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 7 Macreuses à front blanc
  • 12 Macreuses brunes
  • 19 Plongeons catmarins – Enfin une quantité plus près de ce que nous rencontrons normalement à Rivière-Ouelle au cœur de l’été.
  • 7 Plongeons huards
  • 6 Fous de Bassan – Tous des adultes.
  • 50 Cormorans à aigrettes
  • 35 Grands Hérons
  • 9 Urubus à tête rouge
  • 1 Pygargue à tête blanche – Un immature en plumage de 1ère année.
Pygargue à tête blanche, immature 1ère année – Rivière-Ouelle – 21 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 4 Marouettes de Caroline – Deux adultes et deux poussins en duvet ont été observés autour d’un étang. Les deux jeunes oiseaux se nourrissaient parmi les quenouilles bordant une île alors que les adultes faisaient régulièrement des allers-retours en nageant ou en volant entre cette île et le bord de l'étang, probablement pour apporter de la nourriture aux poussins.
Marouette de Caroline – Rivière-Ouelle – 21 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 3 Pluviers semipalmés
  • 15 Bécasseaux semipalmés
  • 3 Mouettes tridactyles – Cette espèce est tout juste régulière en très petit nombre à Rivière-Ouelle. Alors, la présence de trois adultes qui remontaient individuellement le fleuve à toute allure dimanche matin ne peut être que reliée au front froid de la veille. De telles conditions météorologiques provoquent souvent un intense besoin de se déplacer chez les oiseaux, même chez certains qui n’auraient pas besoin de le faire (les Mouettes tridactyles migrent habituellement durant la deuxième moitié de l’automne!).
  • 19 Mouettes de Bonaparte – Ces oiseaux, cependant, se dirigeaient vers l’est dans un mouvement migratoire tout à fait dans les normes chez cette espèce.
  • 1000 Goélands à bec cerclé
  • 1 Sterne pierregarin – Peu commune dans la région, en particulier durant l’été, un oiseau accompagnait un petit groupe de Mouettes de Bonaparte.
  • 72 Petits Pingouins
  • 6 Moucherolles des aulnes
  • 1 Tyran tritri – Cet oiseau était posé à l’endroit où nous avons découvert un Tyran de l’Ouest l’automne dernier, nous rappelant de bien beaux souvenirs!
  • 6 Viréos aux yeux rouges
  • 2 Hirondelles bicolores
  • 1 Hirondelle de rivage
  • 5 Hirondelles rustiques
  • 1 Sittelle à poitrine rousse
  • 1 Grive fauve
  • 3 Grives à dos olive
  • 30 Merles d’Amérique
  • 2 Moqueurs chats
  • 11 Jaseurs d’Amérique
  • 8 Parulines masquées
  • 1 Paruline à tête cendrée
  • 1 Paruline à flancs marron
  • 2 Parulines à croupion jaune
  • 6 Bruants des prés
  • 1 Bruant de Nelson
  • 28 Bruants chanteurs
  • 7 Bruants à gorge blanche
  • 2 Roselins pourprés
  • 17 Chardonnerets jaunes
Curieusement, l’observation la plus surprenante de la journée n’a pas été faite à Rivière-Ouelle, mais plutôt à La Pocatière. En soirée, je suis allé jeter un coup d’œil rapide sur des étangs situés en plein champ, au cas où… Et justement, j’y ai trouvé une femelle de Canard branchu accompagnée de quatre canetons en duvet! Ces étangs ne sont entourés que par quelques buissons et arbustes, rien qui puisse abriter un nid de Canard branchu (le branchu niche dans des cavités dans les arbres, de vieux trous de pics ou encore dans des nichoirs). Les arbres les plus près se trouvent à plus de 600 mètres de ces étangs! Les canetons ont donc dû traverser un minimum de 600 mètres de milieux champêtres pour se rendre à des étangs qui ne correspondent pas du tout aux cours d’eau ombragés qu’ils affectionnent! Mais paraît-il que les femelles choisissent parfois des cavités situées à plus de 2 kilomètres du cours d’eau le plus près. Personnellement, ce n’est que la deuxième fois que je surprends une famille de Canards branchus à La Pocatière, la première était dans la minuscule rivière Saint-Jean dans un secteur tout de même bien bordé de grands saules.
Canard branchu femelle et canetons – La Pocatière – 21 juillet 2013 © Claude Auchu
Lundi matin, je me suis précipité vers Saint-Pacôme afin d’inspecter cette municipalité souvent très riche en oiseaux. Même si les nombreuses mangeoires bien dispersées dans le village m’y attirent surtout durant l’hiver, certains recoins de Saint-Pacôme valent la peine d’être visités durant l’été. Je ne serais d’ailleurs aucunement surpris que la première population nicheuse de Cardinaux rouges dans la région soit un jour découverte à Saint-Pacôme. Des secteurs bien cachés le long de la rivière qui traverse la municipalité offrent de bien belles cachettes aux espèces les plus discrètes. Ce sont elles que j’espérais trouver durant ma promenade.

Ce fut malgré tout plutôt tranquille à Saint-Pacôme lundi le 22 juillet avec seulement 39 espèces rencontrées entre 5 h 50 et 9 h 30. En voici la liste :
  • 1 Chevalier grivelé
  • 30 Goélands à bec cerclé
  • 25 Pigeons bisets
  • 11 Tourterelles tristes
  • 2 Martins-pêcheurs d’Amérique
  • 5 Pics mineurs
  • 2 Pics flamboyants
  • 6 Moucherolles des aulnes
  • 15 Viréos aux yeux rouges
  • 3 Geais bleus
  • 27 Corneilles d’Amérique
  • 4 Grands Corbeaux
  • 14 Mésanges à tête noire
  • 1 Sittelle à poitrine rousse
  • 1 Sittelle à poitrine blanche – Cette sittelle est de plus en plus commune dans la région durant l’hiver, mais elle n’est que rarement observée durant la période de nidification. Celle trouvée à Saint-Pacôme est cependant la quatrième que nous voyons dans la région cet été. C’est toujours encourageant d’être témoin de l’augmentation de la population d’une espèce, le contraire se produit tellement souvent...
  • 1 Troglodyte des forêts
  • 2 Roitelets à couronne dorée
  • 1 Roitelet à couronne rubis
  • 4 Grives fauves
  • 2 Grives solitaires
  • 31 Merles d’Amérique
  • 1 Moqueur chat
  • 40 Étourneaux sansonnets
  • 15 Jaseurs d’Amérique
  • 12 Parulines masquées
  • 2 Parulines flamboyantes
  • 3 Parulines jaunes
  • 2 Parulines à croupion jaune
  • 1 Paruline à gorge noire
  • 11 Bruants familiers
  • 5 Bruants des prés
  • 29 Bruants chanteurs
  • 8 Bruants à gorge blanche
  • 17 Carouges à épaulettes
  • 17 Quiscales bronzés
  • 3 Roselins pourprés
  • 30 Chardonnerets jaunes
  • 1 Gros-bec errant
  • 2 Moineaux domestiques
Comme nous sommes en vacances, les prochains messages peuvent apparaître à tout moment durant les deux prochaine semaines, au rythme de nos sorties ornithologiques (et du temps disponible pour les écrire…).
En attendant, voici un petit quiz informel. En avril dernier, Christiane a ramassé cette étrange plume dans un boisé en bordure du fleuve à Rivière-Ouelle. Pouvez-vous trouver de quelle espèce elle provient?

mardi 16 juillet 2013

Parulines à couronne rousse nicheuses

Ce fut encore une fin de semaine chaude typiquement estivale… mais, au moins, le taux d’humidité est demeuré relativement bas samedi et dimanche! Des excursions ont donc été possibles très tôt le matin même si, dimanche, les oiseaux étaient déjà plutôt discrets.

Samedi matin, Christiane n’était pas disponible pour m’accompagner, c’est donc seul que j’ai effectué la sortie prévue à l’horaire, dans le fin fond de Saint-Onésime. Durant cette promenade, qui est répétée presque à chaque année depuis plus de 20 ans, nous nous rendons dans un des secteurs les plus conifériens du territoire que je fréquente. Et pour moi, à chaque fois, c’est un vrai dépaysement, d’autant plus qu’une espèce bien particulière est nicheuse à cet endroit : la Paruline à couronne rousse! Cet oiseau que nous associons surtout aux tourbières durant l’été niche pourtant communément dans un simple bûcher sur ce site qui, en plus, est relativement sec!!! Vraiment étrange! En 1963, un couple nicheur de Paruline à couronne rousse avait été récolté dans une tourbière de Saint-Bruno-de-Kamouraska; il y a une vingtaine d’années, des inventaires ornithologiques dans l’immense tourbière de Rivière-Ouelle avaient révélés que la Paruline à couronne rousse y était une nicheuse commune.
La production presque nulle de graines de conifères l’an dernier se fait encore sentir et les populations de fringillidés (roselins, tarins et becs-croisés en particulier) semblent présentement à leur plus bas dans la région. Je me disais que s’il y a un endroit dans la région où ces granivores peuvent se cacher, c’est bien à ce site riche en conifères. Mais, de toute évidence, les sapins et épinettes n’ont encore rien à offrir à ces espèces spécialisées : seul un timide Roselin pourpré chantait et un Gros-bec errant a survolé rapidement le site. L’absence de certains autres passereaux m’a aussi un peu déçu : aucune Paruline à gorge orangée, ni même de Paruline obscure. De plus, le Moucherolle à côtés olive qui nous honorait de sa présence toujours au même endroit depuis quelques années n’a pu être retrouvé.
Curieusement, les différents oiseaux n’ont commencé à vraiment se manifester que vers 7 h 00, comme si j’étais arrivé au site trop tôt! On aurait dû me prévenir, j’aurais dormi plus longtemps!!!

Malgré tout, samedi le 13 juillet, ce sont 59 espèces que j’ai recensées sur le territoire de Saint-Onésime entre 4 h 55 et 10 h 30. Voici les principales :
  • 1 Canard branchu
  • 3 Gélinottes huppées
  • 2 Pics maculés
  • 1 Pic mineur
  • 3 Pics chevelus
  • 8 Pics flamboyants
  • 6 Moucherolles à ventre jaune
  • 7 Moucherolles des aulnes
  • 6 Viréos à tête bleue
Viréo à tête bleue – Saint-Onésime – 13 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 18 Viréos aux yeux rouges
  • 3 Mésangeais du Canada – Alors que j’étais accroupi par terre pour photographier une belle Couleuvre rayée de plus de 60 centimètres de longueur, j’ai entendu des petites notes provenant des arbres derrière moi : trois mésangeais, deux adultes et un juvénile, m’observaient avec curiosité! J’aurais bien aimé être témoin d’une interaction quelconque des mésangeais envers la couleuvre, que ce soit de la crainte, de la prédation ou de la simple curiosité, mais les oiseaux ne semblaient aucunement se soucier du reptile.
Mésangeai du Canada juvénile – Saint-Onésime – 13 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 3 Geais bleus
  • 9 Mésanges à tête noire
  • 8 Mésanges à tête brune – Huit oiseaux observés dans ma région en plein été, c’est très bien!
  • 4 Merlebleus de l’Est
  • 6 Grives fauves
  • 24 Grives à dos olive – Une belle présence de l’espèce pour ce site!
  • 16 Grives solitaires
  • 24 Merles d’Amérique
  • 2 Parulines couronnées – Seulement deux!
  • 14 Parulines à joues grises
  • 1 Paruline triste
  • 21 Parulines masquées
  • 6 Parulines flamboyantes
  • 4 Parulines à collier
  • 17 Parulines à tête cendrée
Paruline à tête cendrée – Saint-Onésime – 13 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 1 Paruline à poitrine baie
  • 4 Parulines à flancs marron
  • 2 Parulines bleues
  • 12 Parulines à couronne rousse – En plus de deux adultes transportant de la nourriture, deux oiseaux en plumage juvénile, provenant probablement de la même couvée, ont été observés.
Paruline à couronne rousse – Saint-Onésime – 13 juillet 2013 © Claude Auchu

Paruline à couronne rousse juvénile – Saint-Onésime – 13 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 8 Parulines à croupion jaune
  • 3 Parulines à gorge noire
  • 1 Paruline du Canada
  • 5 Bruants fauves – Encore présents à ce site unique! L’espèce est très localisée dans la région durant l’été.
  • 3 Bruants de Lincoln
  • 30 Bruants à gorge blanche
  • 1 Junco ardoisé
  • 1 Roselin pourpré
  • 1 Gros-bec errant
Je me dois de vous faire remarquer à quel point les différentes hirondelles sont peu communes dans la région cet été; l’Hirondelle bicolore, en particulier, est carrément absente de La Pocatière. Le froid du printemps dernier les ont-elles affectées à ce point?

C’est encore très tôt le matin qu’a débuté notre excursion hebdomadaire à Rivière-Ouelle. Même si les conditions n’annonçaient rien de bon pour la matinée, la fraîcheur que nous ressentions au bout de quai nous a fait le plus grand bien. Bien sûr, la visibilité plutôt limitée au large du quai ne nous a pas aidé à repérer les oiseaux les plus distants. Nous avons été tout de même très satisfaits de rencontrer quatre espèces de limicoles nouvellement arrivées du Grand Nord, annonçant que la période de disette ornithologique touche probablement à sa fin.

Ainsi, à Rivière-Ouelle dimanche le 14 juillet, c’est encore 59 espèces que nous avons croisées entre 5 h10 à 10 h 15, dont :
  • 31 Oies des neiges
  • 1 Canard d’Amérique
  • 13 Canards noirs
  • 3 Canards colverts
  • 61 Eiders à duvet
  • 1 Macreuse à front blanc
  • 6 Plongeons catmarins
  • 1 Plongeon huard
  • 76 Cormorans à aigrettes
  • 16 Grands Hérons
  • 2 Urubus à tête rouge
  • 1 Busard Saint-Martin
  • 1 Pluvier semipalmé
  • 13 Pluviers kildirs – Douze de ces oiseaux se reposaient bien dispersés dans un champ.
  • 1 Chevalier grivelé
  • 1 Grand Chevalier
  • 1 Bécasseau semipalmé
Bécasseau semipalmé et Bécasseau minuscule – Rivière-Ouelle – 14 juillet 2013 © Claude Auchu
  • 2 Bécasseaux minuscules
  • 16 Petits Pingouins
  • 15 Tourterelles tristes
  • 1 Pic flamboyant
  • 1 Tyran tritri
  • 5 Viréos aux yeux rouges
  • 4 Geais bleus
  • 47 Corneilles d’Amérique
  • 2 Grands Corbeaux
  • 12 Hirondelles de rivage
  • 5 Hirondelles rustiques
  • 4 Grives fauves
  • 2 Grives à dos olive
  • 2 Moqueurs chats
  • 73 Étourneaux sansonnets
  • 10 Parulines masquées
  • 4 Parulines flamboyantes
  • 3 Parulines à tête cendrée
  • 6 Parulines jaunes
  • 3 Parulines à croupion jaune
  • 1 Paruline à gorge noire
  • 3 Bruants familiers
  • 9 Bruants des prés
  • 1 Bruant de Nelson
  • 33 Bruants chanteurs
  • 5 Bruants à gorge blanche
  • 3 Roselins pourprés
  • 36 Carouges à épaulettes
  • 21 Quiscales bronzés
  • 1 Vacher à tête brune
  • 29 Chardonnerets jaunes
  • 2 Moineaux domestiques
Il faut se rendre à l’évidence, les oiseaux sont vraiment peu nombreux dans la région de La Pocatière cette année. Que ce soit les Plongeons catmarins ou les macreuses qui estivent à chaque année, les différentes espèces d’hirondelles, les parulines ou les fringillidés, ces oiseaux sont tous présents en nombres nettement inférieurs à une année moyenne. Avec une telle variété d’espèces concernées, il y a sûrement plus qu’une seule raison en cause…